Joseph Claude Grézard
Joseph Claude Grézard, né le à Les Abrets (Isère), mort le à Dijon (Côte-d’Or), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Joseph Claude Grézard | ||
Naissance | Les Abrets (Isère) |
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Décès | (à 58 ans) Dijon (Côte-d’Or) |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Maréchal de camp | |
Années de service | 1784 – 1824 | |
Distinctions | Baron de l’Empire Commandeur de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le , comme soldat au 16e régiment de cavalerie, il passe brigadier le , et maréchal des logis le suivant. Adjudant sous-officier le , sous-lieutenant le de la même année, il fait les campagnes de 1792 et 1793, aux armées de la Moselle et du Nord.
En , placé à l’arrière-garde de la division du général Hédouville, il charge à la tête de 30 cavaliers, un bataillon autrichien embusqué dans une houblonnière, le disperse et lui fait 89 prisonniers. Lieutenant le , et capitaine le suivant, il fait les guerres de l’an III à l’an IX, aux armées de Sambre-et-Meuse, du Danube et du Rhin.
Le , à l’affaire de Neckargemünd, à la tête d’un escadron, il charge le régiment de hussards de Kieser, qui allait s’emparer de 2 pièces de canon, le repousse deux fois et dégage les 2 bouches à feu, ainsi que quelques compagnies de la 27e demi-brigade de ligne. Il reçoit son brevet de chef d’escadron le , et au mois de décembre suivant, suivi de 25 cavaliers, il traverse à la nage au milieu de la nuit, l’Art-Mil, rivière très encaissée et d’un abord difficile, tombe inopinément sur une grand-garde d’infanterie et de cavalerie autrichiennes, lui enlève 4 hussards, le reste ne doit son salut qu’à l’obscurité de la nuit.
Il est nommé major au 6e régiment de dragons le , et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . En 1806 et 1807, il participe aux campagnes de Prusse et de Pologne, au sein de la Grande Armée, et il est promu colonel le , au 3e régiment de dragons. Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le . En 1809, il fait la campagne d’Allemagne. Il est créé baron de l’Empire le , et il est admis à la retraite le suivant.
Lors de la seconde Restauration il est fait chevalier de Saint-Louis par le roi Louis XVIII, commandeur de la Légion d’honneur le , et il est admis définitivement à la retraite le avec le grade de maréchal de camp honoraire.
Dotation
- Dotation de 4 000 francs de rente annuelle sur les biens réservés en Trasimène le .
Armoiries
Figure | Nom du baron et blasonnement |
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Armes du baron Joseph Claude Grézard et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur
Écartelé, au premier d'azur au casque de profil d'or ; au deuxième des barons tirés de l'armée, au troisième de gueules à l'étoile d'argent en abyme ; au quatrième d'azur à la croix formée de pointes alternantes de gueules et d'argent, cantonnée de quatre têtes de léopard d'or. Livrées ; bleu, rouge, blanc, jaune. |
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 358.
- « Cote LH/1199/83 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 2, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 268.
- Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne)
- Joseph Claude Grézard sur roglo.eu