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Josef SlavĂ­k

Josef SlavĂ­k (Jince, – Pest, ) est un violoniste et compositeur bohĂ©mien.

Josef SlavĂ­k
Josef SlavĂ­k.
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nationalité
Formation
Activités
Compositeur, violoniste, instrumentiste Ă  cordes
Autres informations
Instrument
Genre artistique

Biographie

Maison natale Ă  Jince.

Josef SlavĂ­k naĂ®t Ă  Jince, petite ville du royaume de BohĂŞme. Son père Ă©tait maĂ®tre de musique. Il commence l'Ă©tude du violon avec son père Ă  quatre ans et manifeste un grand talent musical. Sa famille s'installe Ă  HoĹ™ovice en 1815. Le comte Vrbna le parraine dès ses dix ans pour qu'il suivre des Ă©tudes au Conservatoire de Prague, jusqu'Ă  la fin de celles-ci lorsqu'il a 17 ans.

Il est admis ensuite au sein de l'Orchestre du Théâtre de Prague et commence une carrière de concertiste. En 1825, il prĂ©sente son Concerto en fa dièse mineur et Ă  la fin de l'annĂ©e, s'installe Ă  Vienne, entrant dans l'Orchestre de la cour.

Ă€ Teplice,  une station thermale, il est entendu par FrĂ©dĂ©ric-Guillaume III de Prusse. Il est bientĂ´t comparĂ© au virtuose italien Niccolò Paganini, qu'il a entendu Ă  Vienne en 1828. Il apprend par cĹ“ur le second concerto de Paganini Â« La Campanella » et le joue, faisant grande impression, et s'attirant cet Ă©loge : « Le Rossignol des rossignols » (SlavĂ­k signifie rossignol en tchèque).

Ă€ Vienne, il rencontre Ă©galement FrĂ©dĂ©ric Chopin () et Franz Schubert, Ă  qui il inspire plusieurs de ses Ĺ“uvres de musique de chambre. En 1828, il voyage Ă  Paris. Le , il offre un concert d'adieu avant une tournĂ©e ; c'est sa dernière apparition publique. Au cours de son voyage Ă  Budapest, une fièvre typhoĂŻde le prend et il meurt peu après. En 1933, ses restes ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s Ă  Prague dans la colline de Vysherad.

Chopin a dit de lui dans une lettre Ă  ses parents : « Il a jouĂ© comme un autre Paganini, mais un Paganini rajeuni, qui avec le temps va surpasser le premier. Je ne l'aurais pas cru si je ne l'avais pas entendu. Il prive le public de la parole et met les larmes aux yeux. Il y a plus : il arracherait les larmes mĂŞme aux tigres. » Dans une autre Ă  Jean Matuszynski datĂ©e du : « Ă€ part Paganini, je n'ai jamais rien entendu de comparable, quatre-vingt-seize staccati d'un seul coup d'archet : incroyable ! ». La haute opinion exprimĂ©e par Chopin est partagĂ©e par Paganini lui-mĂŞme, et seule sa mort prĂ©maturĂ©e empĂŞchera le musicien de se tailler une rĂ©putation Ă  sa mesure[1].

Ĺ’uvres

  • Variation en mi majeur (1820)
  • Concerto pour violon no 1 en fa-dièse mineur (1823)
  • Capriccio en rĂ© majeur (1824)
  • Grand Potpourri (1825)
  • Rondino pour violon avec accompagnement de piano (1826)
  • Concerto pour violon no 2 en la mineur (1827)
  • Polonaise en rĂ© majeur pour piano (1828)
  • Il Pirata, variations pour violon sur la corde de sol (1832)

Discographie

Bibliographie

  • (cs) Stanislav Vaclav KlĂ­ma, Josef SlavĂ­k. (1806–1833). Zivot a dilo velkeho ceskeho houslisty. Statni NakladatelstvĂ­ krasne literatury hudby a umeni, Prague 1956, (Hudebni Profily 2), (avec le catalogue des Ĺ“uvres et une bibliographie).

Notes et références

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Josef Slavík » (voir la liste des auteurs).
  1. Adam Zamoyski (trad. de l'anglais par Agnès Boysson), Chopin [« Chopin : a new biography »], Paris, Librairie Académique Perrin, , 328 p. (ISBN 2-262-00390-4, OCLC 40250365, BNF 2-262-00390-4), p. 80..

Liens contextuels

Liens externes

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