Johannes Theodor Laurent
Johannes Theodor Laurent (né le à Aix-la-Chapelle, mort le à Simpelveld) est vicaire apostolique du Luxembourg.
Johannes Theodor Laurent | |
Biographie | |
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Naissance | Aix-la-Chapelle |
Ordination sacerdotale | |
Décès | Simpelveld |
Évêque de l'Église catholique | |
Ordination Ă©piscopale | |
Vicaire apostolique du Luxembourg | |
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Autres fonctions | |
Fonction religieuse | |
Évêque titulaire de Chersonèse en Crète | |
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
Biographie
Il vient d'une famille modeste. Son père, le Luxembourgeois Francis Laurent, a quatorze enfants avec son épouse Gertrude Schönen. Il fait deux ans de théologie à Bonn. Comme il déteste l'enseignement de Georg Hermes, il s'en va dans le diocèse de Liège et entre au séminaire. Il est fait prêtre le . Jusqu'en 1835, il est vicaire à Heerlen puis de 1835 à 1839 prêtre de la commune. Dans la crise du diocèse de Cologne, Laurent soutient l'ultramontanisme et les prêtres d'Aix-la-Chapelle autour de Leonhard Aloys Joseph Nellessen contre les thèses de Hermes.
Laurent devient le vicaire apostolique de Germanie septentrionale et évêque titulaire de Chersonèse en Crète. Trois mois après, il reçoit l'ordination à Liège. La nomination n'aboutit pas à cause du différend avec le gouvernement prussien.
Nommé vicaire apostolique du Luxembourg en , cette nomination n'est pas rendue tout de suite publique par le roi Guillaume II des Pays-Bas à cause du conflit entre le soutien absolue de Laurent à Rome et le gouvernement libéral. Il s'efforce d'établir un séminaire, une bonne organisation des paroisses et une influence plus forte sur les écoles ecclésiastiques.
Lors de la révolution de mars, de fausses accusations sont portées contre l'évêque, le gouvernement souhaite sa démission. En , il quitte le Luxembourg. De nombreuses demandes pour qu'il reste, comme celle du roi Guillaume, ne font pas plier le gouvernement. Laurent revient sur son exil le à la demande du pape Pie IX. Le mois suivant, le gouvernement luxembourgeois lui accorde une pension.
À Aix-la-Chapelle, il vit chez son frère, le bibliothécaire Josef Laurent (de), et participe à la création d'ordres monastiques. Il est le directeur spirituel des sœurs du Pauvre Enfant Jésus et prêche dans leur église. En 1879, il s'exile à Simpelveld lors du Kulturkampf et est aumônier. Sa tombe se trouve dans le cimetière des sœurs.
Références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Johannes Theodor Laurent » (voir la liste des auteurs).
- (de) Robert Oscar Claeßen, « Laurent, Johann Theodor », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 13, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 721–722 (original numérisé).
- (de) Friedrich Lauchert (de), « Laurent, Johann Theodor », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 51, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 602-604
- Jean Malget, « Johannes Theodor Laurent », dans Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL), vol. 14, Herzberg, (ISBN 3-88309-073-5, lire en ligne), col. 1181-1185
Liens externes
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