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Johann Gottlieb Buhle

Johann Gottlieb Buhle[1] ( Ă  Brunswick - Ă  Brunswick), est un philosophe et Ă©rudit allemand.

Biographie

DouĂ© d'une mĂ©moire prodigieuse, d'un esprit aussi sagace que pĂ©nĂ©trant, il fut en peu de temps profondĂ©ment versĂ© dans les Ă©tudes philologiques et philosophiques, fut appelĂ©, Ă  vingt-quatre ans, Ă  enseigner en qualitĂ© de professeur extraordinaire la philosophie Ă  Göttingen, et devint professeur titulaire en 1792. Se trouvant privĂ© de sa chaire par suite des Ă©vĂ©nements politiques, il accepta les propositions qui lui furent faites par le gouvernement russe, se rendit Ă  Moscou, professa Ă  l'universitĂ© de cette ville l'histoire, la philosophie et la littĂ©rature ancienne, et fut nommĂ© conseiller d'État, inspecteur des Ă©coles, bibliothĂ©caire de la grande-duchesse Catherine, membre du conseil du prince d'Oldenbourg, aux appointements de 7 000 roubles. Contraint de quitter Moscou en 1812, lors de la campagne de NapolĂ©on, il passa Ă  Saint-PĂ©tersbourg, puis se dĂ©cida Ă  revenir, en 1814, dans sa ville natale, oĂą il prit possession d'une chaire au collège Carolin. Le gouvernement de Brunswick, ayant rĂ©tabli la censure en 1817, nomma Buhle parmi les fonctionnaires chargĂ©s de l'exercer. Les sarcasmes et les dĂ©sagrĂ©ments de tout genre que lui valut sa position de censeur ne contribuèrent pas peu, dit-on, Ă  abrĂ©ger sa vie.

Ĺ’uvres

Ses écrits les plus estimés sont :

  • Histoire de la philosophie moderne (1806), traduite en français par Jourdan, en 1816.
  • Principes d'une encyclopĂ©die gĂ©nĂ©rale des sciences ;
  • Origine et histoire des rose-croix et francs-maçons (1803, in-8°) ;
  • TraitĂ© de l'histoire de la philosophie (1796-1804, 8 vol. in-8°).

Notes

  1. Jean Théophile Gottlieb, selon le Grand dictionnaire universel de Pierre Larousse

Sources

Liens externes

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