Johann Bach
Johann Bach, né le à Wechmar et mort le à Erfurt, est le fondateur de la branche dite « d'Erfurt », ramification cousine de celle qui donnera naissance à Jean-Sébastien.
Naissance | |
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Décès |
(à 68 ans) Erfurt |
Activités | |
Famille | |
Père | |
Mère |
Anna Schmied (d) |
Fratrie | |
Enfants |
Johann Christian Bach (d) Johann Aegidus Bach |
Mouvement | |
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Instrument |
Orgue (en) |
Maître |
Biographie
Fils de Johannes Bach, il suit à Suhl l'enseignement de Johann Christoph Hoffmann, un « Stadtpfeifer » (littéralement « souffleur de ville », c'est-à-dire un ménétrier ou musicien municipal). Il épouse sa fille Barbara le à Wechmar. Elle meurt en couches de leur premier enfant. Johann est nommé membre de la « Ratsmusik » (société musicale municipale) de la ville d'Erfurt.
En 1637, il épouse en secondes noces à Erfurt Hedwig Lämmerhirt, qui lui donnera dix enfants.
Musicien de la ville d'Erfurt, il y est organiste à la Predigerkirche, poste qu'il occupera jusqu'à sa mort.
Il est le premier de la grande dynastie des Bach dont Jean-Sébastien ait conservé des œuvres dans ses partitions familiales :
- Deux motets à deux chœurs : Sey nun wieder zufrieden (Réjouis-toi de nouveau), à huit voix dans le style homophonique ; Unser Leben ist ein Schatten (Notre vie est une ombre), à neuf voix réparties en six et trois, avec trois choral dans le style contrapuntique[1].
- La cantate Weint nicht um meinem Tod (Ne pleurez pas ma mort), aria pour quatre voix et basse continue[1].
Notes et références
- Les génies du classique volume I, Paris, Éditions Atlas, , 432 p. (ISBN 2-7312-0755-8), p. 182