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Joe Petrali

Joe Petrali ( - [1]) Ă©tait un champion de moto, Ă©galement connu comme « Smokin’ Joe Â», le surnom le plus souvent utilisĂ© par ses amis. Il est considĂ©rĂ© comme Ă©tant l'un des plus exceptionnel pilote de moto du milieu des annĂ©es 1920-1930. Petrali Ă©tait une vedette parmi les meilleurs ayant participĂ© au courses sur piste, dirt track, hill-climbing et records de vitesse. Il remporta son 49e et dernier titre en championnat national AMA le , un record qui ne fut battu que 55 ans plus tard, en 1992, lorsque Scott Parker remporta son 50e titre AMA.

Joe Petrali
Description de cette image, également commentée ci-après
Sculpture de Joe Petrali par Jeff Decker au musée Harley-Davidson de Milwaukee
Alias
Smokin' Joe
Naissance
San Francisco, Californie
Décès
Casa Grande, Arizona
Nationalité américaine
Pays de résidence États-Unis
Activité principale
Autres activités
Ingénieur aéronautique
Distinctions

Motorcycle Hall of Fame

National Italian American Sports Hall of Fame

Biographie

Jeunesse

D'origine sicilienne, Petrali est nĂ© Ă  San Francisco le , bien que son acte de naissance ait Ă©tĂ© perdu lors du grand tremblement de terre survenu en 1906. Petrali dĂ©couvrit ce fait bien plus tard lorsque Hughes Aircraft l'embaucha et qu'il avait besoin d'une autorisation de sĂ©curitĂ©. La famille Petrali avait Ă©chappĂ© de peu au dĂ©sastre de San Francisco en dĂ©mĂ©nageant Ă  Sacramento, quelques mois seulement avant le sĂ©isme. Le jeune Petrali devint fascinĂ© par les motos lorsqu'un garçon plus âgĂ© de son quartier, Dewey Houghton, acheta une Flanders IV. Lors d'un entretien, Petrali souria en se rappelant que la Flanders ne s'appelait pas IV parce qu'elle avait quatre cylindres, mais qu'elle ne produisait que quatre petits chevaux. Houghton fit rouler Petrali sur sa moto pendant des annĂ©es. Ă€ l’âge de 12 ans, Petrali Ă©tait aux commandes et Houghton surveillait depuis le siège passager. Continuant Ă  proposer Ă  Petrali de faire un trajet seul, celui-ci refusait systĂ©matiquement. Un jour finalement, Petrali se lança et Houghton se contenta de le regarder s'Ă©loigner tout seul. Après avoir surmontĂ© le choc initial de la conduite en solo, Petrali arpenta fièrement les rues de son quartier jusqu'Ă  ce que la moto soit Ă  court d'essence. Petrali ayant grandi Ă  quelques pâtĂ©s de maisons du parc des expositions de Sacramento, avec les enfants du quartier il allait enlever quelques planches de la clĂ´ture entourant l'ovale du kilomètre quand ils savait qu'une course allait se dĂ©rouler en ville. Petrali aimait regarder les stars de la catĂ©gorie A (motos d'usine avec soit moteur Ă  soupapes latĂ©rales très largement modifiĂ©s, moteurs huit soupapes ou moteur Ă  OHC Ă  arbre Ă  cames en tĂŞte) [2] des annĂ©es 1910. Il se souvenait très bien de la Cyclone jaune vif montĂ© par Don Johns et Ă©tait particulièrement impressionnĂ© par Charles « Fearless Â» Balke (« l'intrĂ©pide Â») qui portait un pantalon de cuir et des jambières pour ne pas se brĂ»ler les jambes. Balke laissa une impression si durable sur le jeune homme que Petrali porta lui aussi des pantalons et des jambières en cuir tout au long de sa carrière.

Dès que quelqu'un l'engageait, Petrali avait hâte de travailler sur des motos. Il trouva un emploi d'Ă©tĂ© en tant que laveur de pièces dans un magasin de motos de Sacramento appartenant Ă  Archie Rife. LĂ -bas, Petrali commença Ă  apprendre les techniques mĂ©caniques qui lui permettraient de bien gagner sa vie pour le reste de sa vie. Ă€ l'âge de 13 ans, il Ă©conomisa assez d'argent pour acheter sa première moto, une Indian Standard de 30,50 ci3 (500 cm3) vieille de 4 ans qu'il paya 35 $.

Premières courses

Son premier contact avec la concurrence eu lieu un an plus tard, lorsque Ă  14 ans il participa Ă  une course Ă©conomique organisĂ©e au California State Fairgrounds de Sacramento par le club de moto local. Ă€ l'Ă©poque, les clubs organisaient des courses Ă©conomiques, jugĂ©es par classe, puis les rĂ©sultats du district Ă©taient compilĂ©s pour dĂ©terminer le vainqueur national de chaque catĂ©gorie. Joe rĂ©cupĂ©ra un gallon d’essence, fit sceller le rĂ©servoir de sa moto par un responsable et parti. « Je ne pesais que 36 kilos, alors je me suis couchĂ©, roulant toute la journĂ©e au ralenti. J'ai parcouru 176 kilomètres avec ce gallon d'essence et j'ai remportĂ© la classe Ă©conomique nationale des motos de 30,50 pouces cubes Â», aimait-il rappeler. Première Ă©preuve, première victoire nationale. Petrali a ensuite participĂ© et remportĂ© plusieurs courses d'endurance. Dans une course particulièrement cĂ©lèbre, lui et son patron, Archie Rife, prirent part Ă  un marathon dans lequel ils se relayèrent pendant trois jours et quatre nuits. Finalement, les officiels, Ă©puisĂ©s, stoppèrent la course après que tous les autres coureurs se soient dĂ©sistĂ©s depuis longtemps. Ils dĂ©cidèrent que Petrali et Rife Ă©tait Ă  Ă©galitĂ©, Ă©tablissant Ă©galement un record. Cette course est considĂ©rĂ©e comme ce qui lia Petrali et son patron Archie Rife [3].

PĂ©riode Indian

Son premier grand exploit arriva en 1921 lors d'une course de championnat de la cĂ´te Pacifique Ă  Fresno, en Californie. Albert Burns Ă©tait tragiquement mort la semaine prĂ©cĂ©dente lors d'une course Ă  Toledo, dans l'Ohio. Indian avait alors acceptĂ© de laisser Petrali faire un essai sur une machine prĂ©parĂ©e en Californie pour Burns, car elle n'aurait pas Ă©tĂ© utilisĂ©e. Petrali, qui n'avait que 17 ans Ă  l'Ă©poque, menti sur son âge et s'inscrivit Ă  la course qui rassemblait toutes les stars du jour. Jamais Ă  court de confiance en lui et nullement impressionnĂ© par la concurrence, il s’attendait Ă  remporter son premier grand prix. Ce qu'il faillit bien rĂ©ussir Ă  faire. Jud Carriker, le responsable des courses chez Indian de la cĂ´te Pacifique, pensait que le moment Ă©tait bien choisi pour expĂ©rimenter l’utilisation d'alcool dans les moteurs de compĂ©tition. Alors que Petrali allait devenir le premier pilote Ă  faire une course avec une machine fonctionnant Ă  l'alcool, les rĂ©glages de carburation totalement intuitif s'avĂ©rèrent mauvais. Cela ne posait aucun problème pour Carriker car, pensant utiliser Petrali en tant que pilote d'essai, il aurait plus tard le temps d'affiner les rĂ©glages. Pour Petrali, au contraire, il s'agissait d'un dĂ©sastre. Il voulait avoir une chance de gagner la course et ne pas ĂŞtre simplement utilisĂ© comme cobaye. En fin de compte Carriker trouva rapidement comment rĂ©gler la moto avec l'alcool. Au moment de la course, Petrali avait une machine très rapide. Son seul obstacle restait la legendaire Ă©quipe Harley-Davidson, la Wrecking Crew[4], qui le contint pendant presque toute l’épreuve. DĂ©sespĂ©rant de trouver un moyen de contourner ses adversaires, Petrali retarda l'allumage de sa moto, la faisant ralentir, puis baissa les yeux, simulant un problème. Les coureurs Harley baissèrent leur garde et dans le dernier tour, Petrali remporta la deuxième place. C'Ă©tait son premier rĂ©sultat dans une course majeure et ce jeune coureur de 17 ans mĂ©ritait le respect des vedettes. Finalement la course de Fresno ne s’avĂ©ra pas ĂŞtre la percĂ©e tant espĂ©rĂ©e par Petrali. Il continua Ă  se battre pendant encore quelques annĂ©es, subissant une vague de malchance en cours de route.

PĂ©riode Harley-Davidson

Le tournant de sa carrière arriva finalement le Ă  Altoona, en Pennsylvanie. La piste de course de plus d’un kilomètre Ă©tait le site du championnat AMA des 100 milles de cette annĂ©e. Indian avait promis Ă  Petrali de participer Ă  la course, mais quand il arriva en ville, il dĂ©couvrit que sa moto n’était pas lĂ . Il attendit en vain toute la nuit Ă  la gare sa moto qui avait Ă©tĂ© expĂ©diĂ© par erreur Ă  Pittsburgh. Le lendemain matin, Petrali retourna sur la piste, fatiguĂ©, dĂ©couragĂ© et rĂ©signĂ© Ă  n'ĂŞtre qu'un spectateur. Il eut une chance inespĂ©rĂ©e lorsque la star de Harley-Davidson, Ralph Hepburn (membre historique du team HD et surnommĂ© « Wrecking Crew »), eut un accident Ă  l'entraĂ®nement, se blessant suffisamment Ă  la main  pour l'empĂŞcher de courir. Hepburn proposa Ă  Petrali de lui prĂŞter sa moto Ă  condition de partager le prix s'il gagnait. Celui-ci accepta et prit part Ă  la compĂ©tition. Pendant la course, Eddie Brinck eu des problèmes mĂ©caniques sur son racer Harley-Davidson et perdit quelques tours. Quand il revint en piste, il mit les gaz dans l'espoir de rĂ©cupĂ©rer les tours perdus. Ne le sachant pas, Petrali vit Brinck le dĂ©passer et se cala sur son rythme. Alors que la course touchait Ă  sa fin, Hepburn, au bord de la piste constatant que Petrali avait une sĂ©rieuse avance, lui signala de ralentir. Petrali continua pourtant Ă  suivre le rythme Ă©levĂ© de Brinck et, lorsque le drapeau Ă  damier tomba, il pensa que c'Ă©tait pour Brinck. Il ne savait pas, jusqu’à ce qu’il rentre dans les stands, qu’il avait gagnĂ© la course. Sa vitesse moyenne de 161,51 km/h est un record sur une piste de 100 milles qui n'a jamais Ă©tĂ© battu. Comme convenu il partagea les 1 000 dollars du prix avec Hepburn et se dĂ©pĂŞcha d'aller Ă  la gare prendre le premier train pour Kansas City oĂą il travaillait dans un magasin appartenant Ă  Al Crocker (fondateur de Crocker Motorcycles (en)). Lorsque Harley-Davidson entendit parler de la victoire de Petrali, ils dĂ©cidèrent de l'engager. Le problème Ă©tait que personne ne savait comment le joindre. Harley-Davidson informa alors tous ses revendeurs qu'elle cherchait Petrali. Après plusieurs jours il fut retrouvĂ© en train de travailler sur des motos Ă  l’arrière du magasin de Crocker. Il se retrouva ainsi chez Harley-Davidson presque avant de pouvoir se laver les mains.

Petrali prouva rapidement que sa victoire d'Altoona n’était pas un hasard en remportant trois titres nationaux (les championnats des 10, 25 et 50 milles pour les moteurs 61 pouces) le sur le circuit de Laurel, dans le Maryland, Ă©tablissant un nouveau record. Alors que les journalistes sportifs de l'Ă©poque se disputaient encore pour savoir comment Ă©peler son nom et savoir exactement d'oĂą il venait, Petrali se trouva soudainement couronnĂ© champion national. Ă€ partir de ce moment lĂ , il entama sa domination en tant que pilote moto durant dix annĂ©es. Il roula pour Harley-Davidson jusqu'Ă  ce que la firme de Milwaukee dĂ©cide en 1926 de se retirer temporairement de la compĂ©tition.

PĂ©riode Excelsior

LibĂ©rĂ© par Harley-Davidson, il persuada Ignaz Schwinn, le fabricant des fameuses bicyclettes, de relancer la marque de motos Excelsior dans la compĂ©tition. Il aida la compagnie Ă  concevoir plusieurs moteurs de course qui s'avĂ©rèrent ĂŞtre un grand succès entre les mains de talentueux pilotes. Fait unique, Schwinn accepta de laisser Petrali piloter sa propre Harley-Davidson sur des pistes oĂą il pensait qu'elle Ă©tait plus compĂ©titive que ses propres modèles. Petrali remporta ainsi deux titres nationaux en 1926 sur Harley-Davidson. En 1927, il remporta pour Excelsior son premier championnat des 10 km AMA sur piste de terre devant les pilotes Harley sur le Milwaukee Mile. 1927 fut cependant une annĂ©e noire. Eddie Brinck s'Ă©crasa juste devant lui lors d'une course sur piste de 800 mètres Ă  Springfield, dans le Massachusetts. Petrali heurta la machine de Brinck et fut projetĂ© Ă  cinq mètres dans les airs. Brinck succomba Ă  ses blessures Ă  l'hĂ´pital cette nuit-lĂ  tandis que Petrali aurait, selon les mĂ©decins, des difficultĂ©s Ă  se rĂ©tablir. Il Ă©tait si mal en point qu'en dĂ©sespoir de cause son mĂ©decin autorisa un stagiaire Ă  effectuer une greffe sur la lèvre de Petrali. Un grand lambeau arrachĂ© retrouvĂ© parmi les dĂ©bris de la piste fut ramenĂ© prĂ©cipitamment Ă  l’hĂ´pital pour lui ĂŞtre greffĂ©. Petrali se rĂ©tablit progressivement et revint Ă  la compĂ©tition moins d'un an plus tard [5].

Big Bertha et Hill-Climbing

Petrali commença son aventure en Hill-Climbing en 1929, remportant les championnats nationaux sur des Excelsior de 45 et 61 po3 Ă  Muskegon, Michigan. La grosse Excelsior de 61 po3 (1 000 cm3) construit sur mesure par Petrali Ă©tait affectueusement surnommĂ© « Big Bertha Â». Ă€ son guidon il devint le premier pilote Ă  franchir de nombreuses collines historiques du circuit. Malheureusement le dĂ©but de la Grande DĂ©pression frappa de plein fouet Excelsior et la sociĂ©tĂ© cessa sa production au dĂ©but de l’annĂ©e 1931. Petrali reçut un appel tĂ©lĂ©phonique de Milwaukee et fut immĂ©diatement rĂ©engagĂ© par Harley-Davidson [6].

Retour chez Harley-Davidson

La saison 1931 s’avĂ©ra exceptionnelle. Cette annĂ©e-lĂ , il remporta huit des 16 championnats nationaux AMA sur pistes en terre et en hill-climbing. La saison suivante, en 1932, il fut distinguĂ© comme le seul pilote de l’histoire de l’AMA Ă  remporter Ă  la fois les championnat nationaux de courses sur piste et en hill-climbing. Il rĂ©pĂ©ta cet exploit en 1933, 1935 et 1936. Petrali Ă©tait arrivĂ© au sommet au dĂ©but des annĂ©es trente. Il gagnait avec une telle rĂ©gularitĂ© que les courses devenaient quelque peu ennuyeuses et rendait le rĂ©sultat rarement incertain. De mai Ă  , sur son Harley-Davidson peashooter, Petrali remporta toutes les Ă©preuves nationales de classe A, soit 10 courses consĂ©cutives, et battit quatre records. Pendant cette pĂ©riode incroyable, Petrali se maria en 1933 et eut plus tard un fils, David. En 1937, Petrali, alors âgĂ© de 33 ans, commença Ă  rĂ©duire son engagement en course. Il gagnait toujours, mais les courses en classe A disparaissaient rapidement. La classe C balayait le pays et, comme le voyait Petrali, le changement n’était pas pour le mieux. Au lieu d'une piste remplie de pilotes professionnels chevronnĂ©s ayant passĂ© des annĂ©es Ă  atteindre le sommet du sport sur des motos d'usine, il y avait maintenant des amateurs sur la piste. Et il n'Ă©tait pas pressĂ© de se retrouver au milieu de ces jeunes pilotes fĂ©roces qui se faisaient concurrence sur de lourdes motos de sĂ©rie [6].

Record et dernier titre

Avec l'aide de Hank Syvertsen, le spĂ©cialiste vitesse chez Harley-Davidson, Petrali construisit un Knucklehead 1 000 cm3 Model E profilĂ© avec double carburateurs jumelĂ©s, taux de compression plus Ă©levĂ©, cames et magnĂ©to spĂ©ciales et rapports de boite allongĂ©s. Le , Ă  Daytona Beach, lors du premier run, la moto se mit Ă  vibrer de façon importante alors que Petrali s'approchait des 160 km/h. Revenant Ă  son point de dĂ©part, il demanda que la partie arrière du carĂ©nage soit enlevĂ©e, puis repartit et battit le record de vitesse du mile Ă  219,165 km/h. Ce record tint 11 ans jusqu'Ă  ce que Rollie Free finisse par le battre le sur une Vincent HRD Ă  Bonneville avec une vitesse de 241,905 km/h[6]. La mĂŞme annĂ©e, Petrali remporta son 49e et dernier titre national AMA le sur l'Ă©preuve nationale de Hill-Climbing Ă  Muskegon, Michigan. La dernière course de Petrali eut lieu Ă  l’Oakland 200 en . Ce fut sa seule et unique incursion dans la catĂ©gorie C sur la piste d'un kilomètre en terre battue. Les motos glissaient dans tous les sens et Petrali faillit ĂŞtre renversĂ© Ă  plusieurs reprises. Il quitta la piste et raccrocha pour toujours. Le dernier grand champion de catĂ©gorie A s'Ă©tait dĂ©finitivement retirĂ© [6].

L'après compétition

La vie de Petrali après la compĂ©tition fut aussi intense que ses annĂ©es sur les pistes. Il entra dans l’aviation et travailla pour Howard Hughes. Le au large de Long Beach, il fut l’ingĂ©nieur en vol du seul et unique vol du « Spruce Goose Â», le plus grand hydravion au monde imaginĂ© par Howard Hughes. Durant son temps perdu, il devint chef d'Ă©quipe pour l'Indianapolis 500. Il travailla Ă©galement pour son propre organisme, le United States Auto Club, chargĂ© de la vĂ©rification des runs et des consommations. Petrali Ă©tait chargĂ© des certifications de record de vitesse sur le cĂ©lèbre lac salĂ© de Bonneville dans les annĂ©es 1960. Finalement, Petrali Ă©lut domicile dans la rĂ©gion de Los Angeles. Il fit souvent des confĂ©rences sur le thème des anciennes courses pour des clubs de motos. Il Ă©tait Ă©galement cĂ©lèbre pour avoir toujours sa carte de l’AMA qui l’identifiait comme membre Ă  vie de l'AMA avec le numĂ©ro 1[6].

Disparition

Petrali est décédé sur la route de Casa Grande, en Arizona, d'une crise cardiaque le , alors qu'il dirigeait une épreuve d'économie pour Buick.

Origine de son surnom

Le pseudo de « Smokey » ou « Smokin' » à pour origine le fait qu’il était toujours en tête des courses et que les autres pilotes ne pouvaient voir que le panache de ses gaz d’échappement [7].

Reconnaissance

  • intronisĂ© Ă  l'International Motorsports Hall of Fame (1992)
  • intronisĂ© au National Italian American Sports Hall of Fame (2006)
  • une statue a son effigie trĂ´ne a l’entrĂ©e du musĂ©e Harley-Davidson Ă  Milwaukee. Cette statue intitulĂ©e « By the Horns » (connu aussi comme « the Hill Climber ») est l’œuvre de l’artiste amĂ©ricain Jeff Decker (en).

Articles connexes

Références

  1. (en-US) « Joe Petrali », National Italian American Sports Hall of Fame,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en-US) « Class C Racing in California: 1935 | The Vintagent », The Vintagent,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « AMA Motorcycle Museum Hall of Fame | Joe Petrali », sur www.motorcyclemuseum.org (consulté le ).
  4. (en-US) « The Harley-Davidson Wrecking Crew, Ascot Park, January 1920 », sur Archive Moto (consulté le )
  5. « AMA Motorcycle Museum Hall of Fame | Eddie Brinck », sur www.motorcyclemuseum.org (consulté le ).
  6. « AMA Motorcycle Museum Hall of Fame | Joe Petrali », sur www.motorcyclemuseum.org (consulté le ).
  7. « Smokey Joe Petrali : Portrait du plus grand pilote Harley de l'histoire », Belles Machines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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