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Jin Chan

Le Jin Chan (chinois : 金蟾 ; pinyin : jīn chán ; litt. « Crapaud d'or »[1], également appelé Chan Chu (chinois : 蟾蜍 ; pinyin : chánchú ; litt. « Crapaud ») ou Zhaocai Chan Chu (chinois : 招财蟾蜍 ; pinyin : zhāocái chánchú ; litt. « Crapaud signe de richesse »), le plus souvent traduit par « Crapaud d'argent » ou « Grenouille d'argent », représente un charme populaire feng shui pour la prospérité.

Jin Chan
Description de cette image, également commentée ci-après
Un crapaud d'argent à trois pattes
Créature
Proches Maneki-neko
Origines
Région Chine

Cette créature mythique apparaîtrait durant la pleine lune, près des maisons ou des commerces qui recevront prochainement une bonne nouvelle. La plupart du temps, la nature de cette bonne nouvelle est bien entendu la richesse. Le Jin Chan est un compagnon du gourou taoïste Liu Hai, dans ses fonctions de dieu de la richesse[1]. Le peintre Yan Hui le représente perché sur l'épaule de Liu Hai[1]. En Chine, le crapaud est devenu un symbole de richesse, voire d'avarice, aux XVIe siècle et XVIIe siècle[1]. Il est également associé au concept d'immortalité[2].

Description

Le Jin Chan constitue la représentation la plus commune du crapaud parmi les objets d'art et de décoration chinois[2]. Il est généralement dépeint comme un crapaud chinois avec des yeux rouges, des narines évasées, et une seule patte arrière (pour un total de trois pattes), assis sur une pile de traditionnels sapèques chinois, avec une pièce de monnaie dans sa bouche. Sur son dos, il porte souvent sept diamants.

Il peut aussi porter un jeune garçon sur son dos, figurant Liu Hai, qui vivrait sur la lune[2].

Fonction

Selon les croyances du feng shui, les Jin Chan aident à attirer et à protéger la richesse, et protègent aussi contre le mauvais sort. Parce qu'il symbolise le flux de l'argent, les croyances feng Shui insistent sur le fait que la statue du Jin Chan ne doit pas être positionnée en face de la porte principale (l'extérieur). Il « ne doit jamais être conservé dans la salle de bain, la chambre à coucher, la salle à manger ou la cuisine »[3].

Références

  1. Lust 1996, p. 285.
  2. (en) Patricia Bjaaland Welch, Chinese Art : A Guide to Motifs and Visual Imagery, Tuttle Publishing, , 320 p. (ISBN 978-1-4629-0689-5 et 1-4629-0689-3, lire en ligne), p. 203.
  3. (en) « The Three-Legged Money Frog: Some Dos and Don'ts » (version du 28 novembre 2012 sur Internet Archive).

Articles connexes

Lien externe

Bibliographie

  • (en) John Lust, Chinese Popular Prints, Leiden/New York/Köln, BRILL, , 352 p. (ISBN 90-04-10472-0 et 9789004104723, lire en ligne), p. 285
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