Jim Marurai
Jim Marurai, né le sur l'île de Mangaia et mort le [1] - [2] au même endroit, est un homme politique, Premier ministre des îles Cook du jusqu'au où Henry Puna lui succède.
Jim Marurai | |
Fonctions | |
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Premier ministre des îles Cook | |
– (5 ans, 11 mois et 15 jours) |
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Monarque | Élisabeth II |
Prédécesseur | Robert Woonton |
Successeur | Henry Puna |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Mangaia (Îles Cook) |
Date de décès | (à 73 ans) |
Lieu de décès | Mangaia (Îles Cook) |
Nationalité | Cookienne |
Parti politique | Parti démocrate |
Conjoint | Tuaine Marurai |
Enfants | 5 |
Diplômé de | Université d'Otago |
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Liste des Premiers ministres des Îles Cook | |
Biographie
Jeunesse et études
Il fait ses études primaires à l'Ivirua et Oneroa Primary School (Mangaia) et secondaires au Tereora College (Rarotonga) puis le Napier Boys High School (Nouvelle-Zélande). Il est ensuite diplômé de l'Université d'Otago de Dunedin
Carrière professionnelle
À la suite de ses études, il rentre aux îles Cook, occupant diverses fonctions d'encadrement et d'enseignement au Collèe d'Oneroa (Mangaia).
Carrière politique
Marurai est élu pour la première fois à la députation (circonscription d'Ivirua) en 1997, lors d'une élection partielle faisant suite au décès de Tiria Ngatokorua en tant que membre du New Alliance Party. Réélu aux élections de 1999, il participe aux divers gouvernements de coalition de Geoffrey Henry (de juin à ), de Joe Williams (de juillet à début ), Terepai Maoate (de à ) et enfin de Robert Woonton (à partir d'), chargé principalement de l'éducation. Il est réélu aux élections de septembre 2004, cette fois-ci en tant que membre du Parti démocrate. Début décembre il rejoint le Demo Tumu (litt. au source du demo), tout nouveau parti fondé par Robert Woonton et Peri Vaevaetaeroi en rupture avec le Democratic Party. À la suite d'un accord d'alliance avec le CIP de Geoffrey Henry et le retrait de Woonton de l'élection partielle de Manihiki, ce fut finalement Marurai qui fut nommé Premier Ministre le . Henry fut nommé vice-premier ministre, les deux formations s'étant tacitement mis d'accord pour qu'à mi-mandat, soit en 2006, Henry remplace Marurai à la tête du gouvernement. Mais en , Marurai déclara l'accord caduc et limogea Geoffrey Henry estimant que celui-ci "interférait dans les responsabilités des autres ministères". Il le remplaça par Terepai Maoate, chef de file du "demo" et qui depuis neuf mois se trouvait dans l'opposition. Quant au Demo Tumu rebatisé un temps Cook Islands First Party, sans doute en référence au parti néo-zélandais Nouvelle-Zélande d'abord de Winston Peters, il semble être tombé dans les oubliettes. En effet aux élections anticipées de septembre 2006, Marurai fut réélu dans sa circonscription d'Ivirua sous l'étiquette du Democratic Party.
Piètre orateur, Marurai semble après cinq années de mandat conserver malgré tout une certaine popularité dans l'opinion. Mais si beaucoup louent son humilité et sa modestie naturelle, qualité recherchée car rare dans la culture polynésienne, d'autres à l'inverse ont évoqué son absence de charisme[3], voire son incompétence, estimant qu'il ne serait qu'une "marionnette" aux mains de son vice Premier Ministre, un vieux routier de la politique, Terepai Maoate[4]. Toujours est-il que Marurai aura réussi l'exploit de ramener un semblant de continuité dans l'exercice du pouvoir après des années d'instabilité. À l'actif de son gouvernement, des mesures symboliques mais importantes comme l'abolition de la peine de mort ou encore d'avoir promulgué une loi garantissant la liberté de la presse.
En , il renvoya son vice-Premier ministre, Terepai Maoate, ce qui amena plusieurs autres ministres à démissionner en protestation[5]. Marurai fut alors exclus de son propre parti[6]. N'ayant plus de majorité parlementaire, et sous la menace d'une motion de confiance, il annonça en qu'il ne rappellerait pas le Parlement des Îles Cook avant plusieurs mois, jusqu'à ce qu'il devienne nécessaire de le consulter pour le vote du budget, prévu pour juin. Les deux principaux partis politiques du pays, dont le Parti démocrate, demandèrent au Représentant de la Reine de rappeler le Parlement, afin que ce dernier puisse démettre Marurai de ses fonctions. Toutefois, de par la Constitution, le Représentant de la Reine ne peut agir qu'en accord avec les instructions du Premier ministre[7].
Vie personnelle
Jim Marurai est le père de cinq enfants d'un premier mariage. Sa seconde épouse Maineangareu est décédée le .
Références
- (en) « ‘Gentleman Jim’ – a man for the people » (consulté le )
- (en) « Former Cook Islands PM Jim Marurai dies », sur RNZ, (consulté le )
- "Only in Rarotonga: The PM with no PR", Islands Business (novembre 2008)
- Cook Islands News, Wednesday, July 29 2009
- (en) "Cooks Deputy Prime Minister replaced, prompting a walkout", Radio New Zealand International, 24 décembre 2009
- (en) "PM sacked by Demo Party", Cook Islands Herald, 23 décembre 2009
- (en) "Fearing ouster, Cooks PM won’t recall parliament for months", Radio New Zealand International, 21 janvier 2010