Jen Taylor Friedman

Taylor Friedman, née à Southampton en Angleterre, fait ses études à Oxford[1]. Durant ses études, elle s'intéresse à la halakha (loi juive) et à la calligraphie. Sa rencontre avec un sofer (un scribe masculin) lui fait comprendre que devenir soferet lui permet de réunir ces deux disciplines[2]. Taylor Friedman poursuit ses études de scribe à Jérusalem et à New York, où elle réside actuellement [1]. Le 9 septembre 2007, elle devient la première femme connue à terminer un rouleau de la Torah . Le Sefer Torah de Taylor Friedman a été commandé par l'United Hebrew Congregation, un temple réformé à St. Louis, Missouri[3].

Le premier projet de Taylor Friedman en tant que soferet est Meguilat Esther, un rouleau du livre biblique d'Esther qui est traditionnellement lu dans la synagogue pendant les vacances de Pourim. Elle termine ce projet le 6 mars 2004, jour de Pourim[4]. Elle poursuit son travail avec six autres megillots[4], dont un pour la Congrégation Ansche Chesed, une synagogue de l' Upper West Side de Manhattan [5].

En 2006, Jen Taylor Friedman créee une Tefillin Barbie[6], présentée dans un certain nombre de publications juives de premier plan.

Jen Taylor Friedman supervise le travail des scribes impliqués dans le Women's Torah Project, achevé en 2010. En mai 2010, elle termine son troisième rouleau de Torah pour la Congrégation Dorshei Emet, la première synagogue au Canada et la troisième au monde à recevoir une Torah manuscrite par une femme[7] - [8]. En 2018, elle achève la première Torah complète écrite au Texas par une femme[9], un travail de commande par la congrégation Agudas Achim d'Austin[9] - [10].

Jen Taylor Friedman participe au travail et à la formation des soferot (femmes scribes)[11] - [12]dont celle de Ermeline Vicaire, qui devient en juillet 2021 la première femme scribe française, ou soferet[13].

En 2022, à l'École pratique des Hautes Études, elle participe aux travaux de recherches du Laboratoire SAPRAT - Savoirs et Pratiques du Moyen Âge à l'époque contemporaine en tant que doctorante sur un sujet de thèse intitulé Otiyyot Meshunnot dans le rouleau de la Torah de Bologne[14], sous la direction de Judith Olszowy-Schlanger[15].

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• Notices d'autorité :

  • Israël
• Elissa Strauss, « Les femmes qui écrivent la Torah : une nouvelle génération de femmes scribes entre dans l'histoire », The Forward, 19 novembre 2010.
• Hasoferet.com Site officiel