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Jeanne Leleu

Jeanne Leleu, née à Saint-Mihiel le et décédée à Paris le , est une compositrice française.

Jeanne Leleu
Description de l'image Jeanne Leleu.jpg.
Nom de naissance Jeanne Émilie Marie Élisabeth Leleu
Naissance
Saint-Mihiel, Drapeau de la France France
Décès
Paris 14e, France
Activité principale Compositrice, enseignement
Lieux d'activité Conservatoire national supérieur de Paris
Maîtres Marguerite Long
Auguste Chapuis
Georges Caussade
Charles-Marie Widor
RĂ©compenses Grand Prix de Rome en 1923

Biographie

Née le 29 décembre 1898 à Saint-Mihiel, autrefois riche capitale du duché de Bar, d’un père chef de musique militaire et d’une mère professeur de piano, elle fut dès sa plus tendre enfance initiée à la musique. Elle est si douée que ses parents la font entrer au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dès l'âge de neuf ans. Elle resta dans cet établissement, placé sous la direction de Fauré à cette époque, durant 13 ans. Elle crée le (elle n'a pas encore douze ans) la première version de Ma Mère l'Oye, une pièce enfantine pour piano à 4 mains de Maurice Ravel, avec Geneviève Durony. Celui-ci la rendra un peu plus tard en 1913 dédicataire de son Prélude pour le concours de piano du Conservatoire de Paris (morceau de déchiffrage, Durand).

Jeanne Leleu a pour professeurs Marguerite Long (piano), Auguste Chapuis (harmonie), Georges Caussade (contrepoint et fugue), et Charles-Marie Widor (composition). En 1947, elle est nommée professeur de déchiffrage au Conservatoire de Paris et en 1952, professeur d'harmonie.

En 1923, elle est Premier Grand Prix de Rome de composition musicale pour sa cantate Béatrix, soit un an après la composition de son quatuor pour piano et cordes. En janvier 1924, elle s'installe à la Villa Medicis et y restera trois ans avant de rentrer à Paris.

Jeanne Leleu n’a pas cessé de composer sa vie durant, toujours avec autant de bonheur. Ses compositions sont variées (œuvres pour instruments à vent, piano, cordes, mélodies, musique de scène).

Selon Marc Honegger[1], « sa musique se recommande par sa sensibilitĂ©, sa fraĂ®cheur et sa grâce Â».

Jeanne Leleu, cette grande dame de la musique méconnue du grand public, est décédée à Paris le 11 mars 1979.


Distinctions

Ĺ’uvres

  • Quatuor pour piano et cordes (Heugel), 1922.
  • Esquisses italiennes, pour orchestre, (Leduc), 1926
  • Suite symphonique pour instruments Ă  vent, (Leduc), 1926
  • Deux danses pour orchestre (Heugel), 1927
  • Transparences pour orchestre (Leduc), 1931
  • 2 suites : femmes (1947) et Virevoltes (1950)
  • Concerto pour piano (1935)
  • Musique de scène pour Le Cyclope d'Euridipe (1928)
  • 2 ballets : Un jour d'Ă©tĂ© (1940) et NautĂ©os (1947)

Bibliographie

  • Anne Bongrain, Le Conservatoire national de musique et de dĂ©clamation, 1900-1930 : documents historiques et administratifs, Paris, Vrin, , 750 p. (ISBN 978-2-7116-2398-3, BNF 42627971), p. 542
  • Maurice Ravel, L'intĂ©grale : Correspondance (1895-1937), Ă©crits et entretiens : Ă©dition Ă©tablie, prĂ©sentĂ©e et annotĂ©e par Manuel Cornejo, Paris, Le Passeur Éditeur, , 1769 p. (ISBN 978-2-36890-577-7 et 2-36890-577-4, BNF 45607052)
    Contient 3 correspondances de Maurice Ravel à Jeanne Leleu (1910-1914) n°329, 553, 592, ainsi qu'1 correspondance du général Picquart à Maurice Ravel (26 juin 1913) n°543 recommandant la pianiste

Références

  1. dictionnaire de la Musique, Les Hommes et leurs Ĺ“uvres, vol.2, p.717, Ed. Bordas, 1970, nouv. Ă©d. 1986

Liens internes

Liens externes

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