Accueil🇫🇷Chercher

Jean de Prado

Jean de Prado, né à Morgovejo, Province de León, Royaume d'Espagne aux alentours de 1563 et mort martyr à Marrakech, Maroc le 24 mai 1631, est un franciscain espagnol du XVIIe siècle mort martyr. Il fut béatifié le 24 mai 1728 par le pape Benoît XIII. Il est fêté avec ses autres compagnons martyrs le 24 mai[1].

Jean de Prado
Image illustrative de l’article Jean de Prado
Bienheureux, Frère mineur, martyr
Naissance 1563
Morgovejo, Province de León, Royaume d'Espagne
Décès 24 mai 1631
Marrakech, Maroc
Nationalité Castille
Ordre religieux Ordre des Frères mineurs de saint François
Vénéré à Espagne, Maroc
Béatification 24 mai 1728
par Benoît XIII
Vénéré par Catholiques espagnols et marocains
Fête 24 mai

Biographie

Né dans une famille de haute noblesse, très jeune il est orphelin de parents. Après des études à l'Université de Salamanque il choisit de changer de vie, abandonne ses titres, et demande à entrer dans l'Ordre des Frères Mineurs en 1584. Ordonné prêtre il devient prédicateur. Homme spirituel et de confiance il est fait maître des novices et en 1610, il est élu ministre provincial de la province franciscaine de San Diego en Andalousie[2].

Mission au Maroc

En 1613, une épidémie de peste tue tous les Franciscains alors présents au Maroc. L'Ordre à la demande du Pape Urbain VIII cherche des volontaires pour les remplacer. Jean de Prado fait partie des personnes choisies. Avec l'approbation du sultan Abd al-Malik ben Zaidan, lui et deux compagnons peuvent se rendre à Marrakech où ils se mettent au service des chrétiens de la ville (principalement des chrétiens réduit en esclavage)[3].

Son martyre

Après la mort d'al-Malik, son frère Mulaj al-Walīd se montre beaucoup moins bienveillant à l'égard des missionnaires. Ceux-ci sont invités à quitter le pays, ce que Jean de Prado et ses compagnons refusent. Le nouveau sultan les fit arrêter et emprisonner. Ils sont alors condamnés aux travaux forcés dans les mines de salpêtre. Lors d'interrogatoires Jean de Prado se montre ferme devant ses accusateurs. Il n'hésite pas à professer sa foi chrétienne et à encourager les chrétiens prisonniers comme lui à tenir ferme dans leur foi. Sa fermeté dans la foi et son prosélytisme finirent par le faire condamner à mort. Il est brûlé vif et son crâne fracassé[3].

Notes et références

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.