Jean Vincent Autran
Jean Vincent Autran, né le à Montélimar (Drôme), mort le à Kulm (Bohême), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Jean Vincent Autran | |
Naissance | Montélimar (Drôme) |
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Décès | Kulm (Bohême) Mort au combat |
Origine | France |
Arme | Infanterie |
Grade | Colonel |
Années de service | 1792 �1813 |
Distinctions | Chevalier de la Légion d’honneur |
États de service
Il entre en service le , comme capitaine au 7e bataillon de volontaires de la Drôme, devenu 203e demi-brigade d’infanterie, et par amalgame 100e demi-brigade de bataille. Il est nommé chef de bataillon le suivant, et il sert de 1792 à l�a href="An_IX.html" title="An IX">an IX aux armées du Rhin, d�a href="Arm%C3%A9e_d'Helv%C3%A9tie.html" title="Armée d'Helvétie">Helvétie, et d�a href="Arm%C3%A9e_d'Allemagne.html" title="Armée d'Allemagne">Allemagne.
De l�a href="An_V.html" title="An V">an V à l�a href="An_VIII.html" title="An VIII">an VIII, il commande sa demi-brigade en l’absence de son chef, et il est blessé de trois coups de feu le , lors du passage du Rhin. Le , il reçoit à la bataille d'Engen, une forte contusion à l’estomac, et quoique renversé, il ne veut pas quitter le champ de bataille, et il fait reprendre deux pièces de canon que l’ennemi vient d’enlever à sa division. Il est mis en solde de réforme le .
Il est remis en activité dans la 82e demi-brigade d’infanterie, amalgamé dans le 106e régiment d’infanterie de ligne en 1803, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .
En l�a href="An_XIII.html" title="An XIII">an XIII, il est envoyé à l�a href="Arm%C3%A9e_d%E2%80%99Italie.html" title="Armée d’Italie">armée d’Italie, et en suit toutes les opérations de l�a href="An_XIV.html" title="An XIV">an XIV à 1809. Il est nommé major le , dans le 27e régiment d’infanterie légère, et reste au dépôt de son corps jusqu’en 1813, date de son affectation à la Grande Armée. Il est promu colonel en second le , puis colonel commandant le 7e régiment d’infanterie légère le . Le , il combat à Kulm, à la tête de son régiment, et, blessé grièvement, il reste sur le champ de bataille.
Dotation
- Dotation de 500 francs de rente annuelle sur le Monte Napoleone le .
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 484.
- Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne), p. 57
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 325.
- Vincent Bertrand, MĂ©moires du Capitaine Bertrand, Pickle Partners Publishing, .