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Jean Reynaudon

Jean Reynaudon, né le à Plottes et fusillé le au Fort de Montessuy à Caluire-et-Cuire, est un milicien français, membre (chef intérimaire) du 2e service dirigé par Paul Touvier[1].

Jean Reynaudon
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Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Jean Francisque Marie Reynaudon
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de

D'abord inspecteur de police, il est révoqué par Vichy pour cause de trafic de faux-papiers délivrés à des Juifs[a 1]. Pour échapper à une condamnation, il s'engage dans la milice[a 1] (probablement fin 1943 - début 1944) avec laquelle il se livre à une série d'exactions.

Biographie

Démantèlement de l'imprimerie clandestine de la rue Viala

Le , il prend la tête d'un escadron de 150 miliciens[2], barrant la rue Viala de Lyon, soutenant ainsi la Gestapo. L'opération est destinée à démanteler l'imprimerie clandestine d'André Bollier. L'ensemble de l'équipe d'André Bollier et lui-même sont tués, à l'exception de Marie Guézennec (Marie Morat).

Exécution des otages de Rillieux

Il est a minima responsable de l'arrestation d'Émile Zeizig[1], le . Il est également responsable du pillage du magasin d'Émile Zeizig, à Sainte-Foy-lès-Lyon, les 28 et [1], fait qu'il reconnaît dans une lettre adressée à Joseph Darnand :

« Nous avons saisi trois millions de francs de marchandises diverses chez un juif. Celui-ci a été exécuté par nos soins, en représailles de l'assassinat de Philippe Henriot. »

— Jean Reynaudon, le 18 juillet 1944[3] - [a 1]

Le 29 au matin, c'est lui qui achève chacun des sept otages, d'un tir de pistolet dans la nuque[a 2].

Fuite, arrestation et procès

À l'instar d'Henri Gonnet, Reynaudon fut condamné à mort le puis fusillé au Fort de Montessuy de Caluire le à 8 heures 32.

D'abord inhumé dans le carré des condamnés du cimetières de La Guillotière à Lyon, son corps fut transféré le au cimetière de Caluire-et-Cuire.

Notes et références

  1. p. 181.
  2. p. 189.

Autres références :

  1. « Le rôle de la Milice française dans l'extermination des Juifs », sur Mémoire Juive et éducation (consulté le ).
  2. Maurice Charras, « Monuments Lyon huitième : Plaque 35 rue Viala » [archive du ], sur lyon.monplaisir.free.fr, (consulté le ).
  3. Bénédicte Vergez-Chaignon, Histoire de l'épuration, Larousse, 8 sept. 2010, , 608 p. (lire en ligne).


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