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Jean Pierre Thullier

Jean Pierre Thullier, né le à Reims (Marne), mort le à Brême (Allemagne), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

Jean Pierre Thullier
Jean Pierre Thullier

Naissance
Reims (Marne)
DĂ©cès (Ă  56 ans)
BrĂŞme (Allemagne)
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Colonel
Années de service 1773 – 1813
Distinctions Officier de la Légion d’honneur

États de service

Il entre en service le , comme simple soldat au 9e régiment de chasseurs à cheval, il devient brigadier le , maréchal des logis le , et sous-lieutenant le .

Il fait les guerres de 1792 Ă  l’an IX, inclusivement dans les armĂ©es du Nord, de la Moselle et d’Italie. Lieutenant le , puis capitaine le , il se signale particulièrement lors de la retraite de Kaiserslautern le , oĂą, Ă  la tĂŞte de 2 escadrons de son rĂ©giment, il enfonce une colonne de 1 600 autrichiens, reprend l’ambulance et 4 pièces de canon, qui venaient d’être pris quelque temps auparavant. Il fait 45 prisonniers dont un lieutenant-colonel.

Le , à l’affaire de Weilbourg, il charge avec sa seule compagnie, une colonne de cavalerie bien supérieure en nombre, et lui fait 30 prisonniers montés. En , à l’affaire qui a lieu devant Francfort, il charge à la tête du 4e escadron de son régiment, 300 cuirassiers autrichiens, les met en déroute et leur prend 200 hommes. Le , à Legnago, il a un cheval tué sous lui, et le suivant, à la bataille de Vérone il charge les autrichiens, à la tête d’un escadron de son régiment, et dégage un bataillon de la 29e demi-brigade d’infanterie légère qui se trouve gravement compromis.

Il est nommé chef d’escadron le , et il est blessé d’un coup de feu le suivant, à la bataille de Novi. Il est promu chef de brigade le , et de l’an X à l’an XIII, il tient garnison à Brescia, Altamura et Bari. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .

De 1805 à 1808, il fait les campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne au sein de l’armée de Naples, formant l’aile droite de la Grande Armée. Il est admis à la retraite le .

Il est rappelé à l’activité le , comme commandant d’armes provisoire à Bréda, et le suivant il passe au commandement du département de la Marne. Le , il est employé à Brême, comme commandant d’armes, et il est tué le suivant, en défendant glorieusement contre l’ennemi les remparts de la place dont la garde est confiée à son dévouement.

Sources

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre BĂ©gat, Fastes de la LĂ©gion-d'honneur, biographie de tous les dĂ©corĂ©s accompagnĂ©e de l'histoire lĂ©gislative et rĂ©glementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 77.
  • François BabiĂ© et J.G SaintSauveur, Archives de l'honneur, ou Notices sur la vie militaire des gĂ©nĂ©raux de brigade, adjudants-commandants, colonel…qui par leurs belles actions se sont illustrĂ©s, tome 2, Laurens ainĂ©, Paris, , 436 p., p. 388.
  • Charles ThĂ©odore Beauvais et Vincent Parisot, Victoires, conquĂŞtes, revers et guerres civiles des Français, depuis les Gaulois jusqu’en 1792, tome 26, C.L.F Panckoucke, , 414 p. (lire en ligne), p. 213.
  • LĂ©on Hennet, Etat militaire de France pour l’annĂ©e 1793, Siège de la sociĂ©tĂ©, Paris, , p. 274.
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