Jean Orillat
Jean Orillat (1733-1779) fut un marchand et négociant de fourrure né à Québec qui a été capturé par les partisans américains au cours de la révolution américaine[1].
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Le fils de Jean Orillat et de Marie Dupuy, il est né à Barbezieux et est venu au Canada à un jeune âge. Il a participé au commerce de la fourrure aux Michillimakinac et La Baye et exploite également un magasin à Montréal. Orillat a également prêté de l'argent et travaillé dans l'immobilier, le bois et le blé[1]. Il a opéré en partenariat avec divers autres marchands, y compris Pierre Foretier[2] et Jean-Gabriel Cerré, après l'invasion de Québec en par les américains. Certaines paroisses dans la Vallée du Richelieu ont rejoint les Américains. Orillat a été envoyé par le gouverneur Guy Carleton avec une offre d'amnistie, mais fut fait prisonnier et amené au Connecticut. Il a réussi à s'échapper à la fin de décembre de la même année et avait repris les affaires en septembre de l'année suivante.
Il a été marié deux fois, deux fois à Montréal : tout d'abord à Marie-Amable Filiau, dit Dubois en 1761, puis à Thérèse-Amable Viger en 1767[1].
Orillat est mort à Montréal. Après sa mort, sa succession a été laissée à sa fille Luce-Amable. Son mari, que Alexis Réaume a repris l'exploitation des intérêts commerciaux, mais en 1786, l'entreprise de Rashleigh et Compagnie à Londres avait repris l'exploitation de la succession[1].
Références
- Igartua, José E (1979). "Orillat, Jean". In Halpenny, Francess G. Dictionary of Canadian Biography. IV (1771–1800). University of Toronto Press.
- Réal Bélanger, Ross, Andrew J.; Smith, Andrew, Entrepreneurs du Canada: Du commerce des fourrures à la 1929 accident de marché boursier, Université de Toronto, (ISBN 1442644788, lire en ligne), p. 99