Jean Nganso Sunji
Jean Nganso Sunji, né le à Balengou est un homme d'État, général d'armée et multimillionnaire camerounais.
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Il fait partie des premiers généraux de l'armée nationale camerounaise et joue un rôle décisif dans l'échec de la tentative de coup d'État d'avril 1984 au Cameroun.
Biographie
Enfance
Jean Nganso Sunji est né à Balengou, dans l'Ouest du Cameroun, dans une famille modeste, il a six frères et sœurs[1].
À l'âge de 17 ans, il intègre le lycée Général-Leclerc de Yaoundé dans la même classe que Paul Biya, avant de poursuivre ses études en France grâce à une bourse au mérite.
Formation et carrière
Jean Nganso Sunji est admis dans les classes préparatoires du lycée Montaigne de Bordeaux avant d'intégrer l'école polytechnique de Paris en 1958[2]. Diplômé en 1960[3], il devient le premier élève d'Afrique noire à intégrer cette école[2].
Lieutenant
Enrôlé le , il est nommé lieutenant en 1960.
Par la suite, il étudie à l'ENCP (École nationale des ponts et chaussées) et obtient son diplôme en 1962 . Il intègre l’EAG (École d’application du génie d’Angers) durant six mois[4].
Capitaine
Devenu capitaine en 1962 et intègre officiellement l'armée camerounaise en faisant en parallèle de nombreux stages. En 1962, il obtient un brevet de parachutiste. Il intègre le Régiment de marche du Tchad en 1963. Il est nommé commandant en 1964. Par la suite, il devient directeur adjoint des services centraux du Ministère des Forces Armées en avril 1965. Après un stage en septembre 1965 dans les grands états-majors de l'armée française, il rentre au Cameroun en mars 1967 et est nommé directeur adjoint de l'administration et de la logistique[5] puis directeur en juillet 1969.
Colonel
Jean Nganso Sunji est nommé directeur de l'administration générale et du budget en juillet 1972, puis colonel en 1973[6].
Par la suite , il occupe pendant de nombreuses années le poste de chef d’état-major de l’armée de l’air[3].
Général
En novembre 1983, il est nommé général des brigades puis général de division en 1993[7]. Le 25 septembre 2001, il est promu général de corps d’armée[8].
Il termine sa carrière au rang de général de corps d'armée.
Très proche du président de la République[9] , Jean Nganso Sunji fait partie des généraux ayant sauvé le régime de Paul Biya lors de la tentative de coup d'état d'avril 1984.
Vie privée
Jean Nganso Sunji se marie le 24 août 1961 à Esther Kouekeu[10]. Ils
ont trois enfants et six petits-enfants.
Notes et références
- AnnedeContenson, « Jean Nganso Sunji (58) premier polytechnicien camerounais », sur La Jaune et la Rouge, (consulté le )
- AnnedeContenson, « Jean Nganso Sunji (58) premier polytechnicien camerounais », sur La Jaune et la Rouge, (consulté le )
- « Cameroon-Info.Net:: Cameroun: Le General de corps d’armée Jean Nganso Sunji est décédé. », sur www.cameroon-info.net (consulté le )
- « Décès du général d'armée Jean Nganso Sunji: qui était vraiment le haut-gradé ? », sur CamerounWeb, (consulté le )
- Donald Armel Omolobina, « Nécrologie : Le Général Jean Nganso range son arme », sur Focus Média Afrique, (consulté le )
- « Cameroun - Nécrologie : La Grande Famille Des FDS En Deuil - 237online.com », (consulté le )
- (en) « Cameroon: Obituary - General Nganso Jean Sunji Is Dead », Cameroon Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « 06 Avril 1984 - Jean Nganso Sundji: L'intrépide général de corps d'armée », sur Actu Cameroun, (consulté le )
- « Cameroon-Info.Net », sur www.cameroon-info.net (consulté le )
- Cameroon Magazine - GM, « Général Nganso Sunji : Il était une fois un brave soldat », sur Cameroon Magazine, (consulté le )