Jean Joseph Dalmas Balmossière-Chartroux
Jean Joseph Dalmas Balmossière-Chartroux (12 décembre 1761 à Nice - à Nice), dit Chartroux ou Chartroux fils afin de le distinguer de son père Augustin Balmossiere-Chartroux, est un pharmacien et homme politique niçois[1].
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Vie publique
Cet homme politique niçois, mettait en valeur les idées opportuniste de son père « Je suis l’ami de tout le monde » écrivait-il à son ami le député Blanchi, dans sa lettre du , et avec qui il entretient une correspondance (visible aux archives des Alpes-Maritimes). Admis à la Société des Défenseurs de la Liberté et de Légalité, à son origine, il fut nommé membre de son Comité de surveillance le et conserva ces fonctions lors de la transformation de ce club en société populaire. En mars et , il était membre élu du comité central, lorsqu'il fut élu vice-président le 30 de ce dernier mois. Au cours d'une séance solennelle du club, dans l'église désaffectée des jésuites, le Jean Joseph Dalmas et Marie Thèrese Defly femme Calry représentant la déesse Raison, se présentèrent comme parrain et marraine d’un nouveau-né, fils de l’un de leurs confrères.
Son certificat de civisme, délivré par la municipalité, fut visé par le district dans ces séances du 28 au . Élu membre du conseil général du département, il siégea du au , date à laquelle une maladie l'obligea à démissionner. Par arrêté du , le Directoire du département lui fit mandater 53 jour de traitement à raison de 3 livres par jour. Il était membre d'une commission chargée d'approvisionner les magasins départementaux afin de combattre la disette. Le , la municipalité niçoise de désigna pour surveiller l'exécution des lois et règlements de Police puis le il fut nommé commissaire de police de la ville. Il fut choisi par Ricord et Robespierre jeune, comme l'un des membres du Comité révolutionnaire de Nice en 1794 et il fut maintenu en fonction lors des épurations ultérieures. Beffroy fit mieux encore en le nommant président du nouveau comité révolutionnaire le pendant la réaction thermidorienne et le désigna comme l'un des commissaires chargés de dresser la liste des émigrés et absents. Le Directoire exécutif de Paris le nomma membre de la municipalité niçoise. installé le , avec Chabaud comme président, il ne fut point élu aux élections de l'an V, et celles du suivant le ramenèrent au sein du conseil municipal. Sa vie s'acheva prématurément le victime de l'épidémie qui décima la population niçoise et une grande partie de la Provence.
Vie professionnelle
Après avoir terminé son stage, il seconda, puis remplaça son père (Augustin) dans la pharmacie de la rue du Pont-Neuf, où il supervisa le stage d'Antoine Risso[2].
Franc-maçonnerie
Il fut membre de la Loge les « Vrais Amis réunis » première loge de Nice.
Notes et références
- Cheynet, p. 360
- Fredj, p. 13
Bibliographie
- Archives communales de Nice, Délibération de la Société populaire - 1792-1795, éd. Serre, Nice 1994. (ISBN 978-2-86410-209-0)
- Pierre-Dominique Cheynet, Les Procès-verbaux du directoire exécutif, an V-an VIII., Paris : Centre historique des Archives nationales, 2000, « Chartroux fils ». (ISBN 978-2-86000-293-6)
- Joseph Combet, La RĂ©volution Ă Nice 1792 - 1800, Paris : Leroux, 1912. (OCLC 252524632)
- Gaston Fredj, L'Ange & l'orchidée : Risso, Vérany & Barla, une lignée de savants de renommée mondiale, Nice : Serre, 2007. (ISBN 978-2-86410-490-2)
- Bertrand-Geoffroy Monique, Le Comité de surveillance à Nice, DES Nice, 1969.
- Nadine Bovis-Aimar, Nice historique, Nice : Acadèmia Nissarda, 1992, « Les édiles niçois et la révolution », ISSN 1141-1791, (OCLC 235087020)
- Archives départementales des Alpes-Maritimes.
- Nadines Bovis-Aimar, Les Édiles niçois sous la révolution, Nice historique, 1992.