Jean III de Courtejoye
Jean III de Courtejoye, né vers 1532 et mort le , est un seigneur de Grâce-Berleur.
Jean III de Courtejoye | |
Fonctions | |
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Seigneur de Grâce | |
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Prédécesseur | Valentin de Courtejoye |
Successeur | Jean IV de Courtejoye |
Biographie | |
Dynastie | Famille de Courtejoye |
Date de naissance | vers 1532 |
Date de décès | |
Sépulture | Église Saint-Rémy de Grâce-Hollogne |
Père | Philippe de Courtejoye |
Mère | Marie de Langdris |
Conjoint | Marie de Marbais |
Enfants | Jean IV de Courtejoye Marie de Courtejoye Marguerite de Courtejoye |
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Biographie
Jean III de Courtejoye est le fils de Marie de Langdris et de Valentin de Courtejoye, il prend possession de la seigneurie de Grâce-Berleur le le lendemain de l'accord concernant le litige qui l'opposait à sa tante Jeanne de Fraipont qui, sans doute instiguée par ses enfants, fait mettre sous séquestre, au début du mois de septembre la même année, les chars et les harnais de la ferme seigneuriale. Le 28 du même mois, un cri du perron[N 1] relate que, nuitamment, des inconnus ont pénétré dans les étables du seigneur et y ont volé quatre-vingt bêtes à laine. L'enquête aboutit le à l'inculpation de Jeanne de Fraipont, de ses deux filles, Marie et Agnès et de l'un de ses fils. La querelle s’aggrave et ses adversaires vont jusqu'à menacer de tuer le bétail, d'incendier la maison et de tuer le seigneur lui-même. L'enquête établit de nouveau la culpabilité de Jeanne et de son fils André le . Jean III de Courtejoye fait donc embanner[N 2] tous les biens qu'il possède à Grâce aux dates suivantes : , , et .
Il avait épousé par traité de mariage le Marie de Marbais, fille de Christophe de Marbais et de Marie Goblet.
On peut estimer sa date de naissance en car il fut cité comme témoin dans un procès en 1572, il est dit alors âgé de 40 ans.
Il eut trois enfants : Marie, qui se maria avec Baudouin Morlet; Marguerite et Jean.
Son testament, daté du et enregistré après sa mort, le , fait paraître d'autre biens appartenant au défunt; tels que : 340 bonniers de bois à Dave, une maison et une forge à Couvin, des biens à Flawinne… Il fut inhumé avec sa femme selon leur testament : dans l'église de Grâce et « sans pompe ni vaine gloire ».
Notes et références
- « Le cri du perron est une proclamation publique, une semonce qui invite le délinquant à comparaître en justice pour reconnaître les faits et se justifier. Il est proclamé à l'initiative du bailli ou du grand bailli. » Maurice Ponthir, « Histoire de Montegnée et Berleur des origines à 1795 », Bulletin de l'institut archéologique liégeois, Liège, t. LXXVIII,‎ , p. 149 (ISSN 0776-1260, lire en ligne)
- « On y embannait aussi la propriété privée, c'est-à -dire qu'on en interdisait l'accès et l'utilisation, en l'excluant de toute servitude communautaire. » Maurice Ponthir, « Histoire de Montegnée et Berleur des origines à 1795 », Bulletin de l'institut archéologique liégeois, Liège, t. LXXVIII,‎ , p. 147 (ISSN 0776-1260, lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
- Maurice Ponthir et Maurice Yans, « La seigneurie laïque de Grâce-Berleur », Bulletin de l'institut archéologique liégeois, Liège, t. LXXII,‎ 1957-1958, p. 5-263 (ISSN 0776-1260, lire en ligne)
- Maurice Ponthir, « Histoire de Montegnée et Berleur des origines à 1795 », Bulletin de l'institut archéologique liégeois, Liège, t. LXXVIII,‎ , p. 5-559 (ISSN 0776-1260, lire en ligne)