Jean Duplan
Jean Duplan (1812-1861) est un homme politique français.
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Biographie
Né à Bernis le , Jean Duplan devient négociant en soieries[1], ce en quoi il apparaît « représentatif » des notables nîmois de l'époque (l'industrie textile y battant son plein)[2]. Installé dans le centre, il est membre à ce titre de la chambre de commerce de Nîmes[2].
Alors conseiller municipal, il est nommé adjoint au maire, Philippe Pérouse, en [2]. Après la démission de Pérouse en 1856, il assure l'intérim, avant d'être nommé maire en titre en [2].
De 1856 à 1860, il fait aménager le puech des Juifs, une colline aride transformée en promenade attractive[2]. Il décide de conserver la place d'Assas, dont la vente avait pourtant été votée en 1849, à la municipalité[2]. Il pose l'année suivante la première pierre du temple de l'Oratoire[2]. En 1858, il élargit et prolonge plusieurs rues adjacentes à la maison Carrée ; il organise également l'aménagement du square de la Couronne ; enfin, la municipalité fait à son instigation l'acquisition de l'hôtel Rivet pour y héberger l'œuvre de la Miséricorde[2].
En 1858, il est également élu conseiller général du Gard pour le canton de Nîmes-3[2].
En 1859, plusieurs jonctions de voies sont effectuées[2]. C'est l'année suivante qu'est décidée la reconstruction de l'église Saint-Baudile : il s'agit d'un projet cher à Duplan, qui avait fait établir un devis dès 1856[2]. Il organise un concours public pour choisir l'architecte, qui voit être retenu le projet de Mondet, de style gothique[2]. Il promeut également la restauration des monuments antiquesn notamment via la consolidation de l'amphithéâtre romain, puis de la tour Magne, et l'installation d'un paratonnerre sur le toit de la maison Carrée[2].
Renouvelé comme maire en , il préside en novembre de la même année son dernier conseil municipal ; quoi qu'il se soit retiré des affaires au début de l'année devant les progrès de sa maladie, il meurt en fonctions le [2]. Le conseil municipal, lors de son hommage posthume, salue la « somme considérable d'utiles travaux » de cet édile populaire, ainsi que son « infatigable dévouement »[2]. Fortuné Paradan lui succède.
La colline dite du « mont Duplan » porte son nom[3].
Références
- Roland Andréani (dir.), Nouvelle histoire de Nîmes, Toulouse, Privat, 2005, p. 285 (ISBN 2-7089-8340-7).
- Laucoin 2012.
- https://nimes.maville.com/actu/actudet_-D-un-moulin-a-l-autre-l-histoire-du-Mont-Duplan_loc-1511209_actu.Htm
Annexes
Bibliographie
- Lilian Laucoin, « Jean Duplan », dans David Mataix (dir.), Les Maires de Nîmes depuis la Révolution, Lacour, (ISBN 978-2-7504-2885-3), p. 71-75.