Jean Bistési
Jean Bistesi est né le à Fraize (Vosges) et décédé à Grenoble (Isère) le lors de la Saint-Barthélémy grenobloise, membre de la résistance française.
En 1914, devant l'avancée de l'armée allemande sa famille se réfugie à Marseille. Il arrive à Grenoble pour ses études d’électrochimie en 1924 et entre en 1927 au laboratoire de la faculté des Sciences au service des échantillonnages et d’analyse des produits électrométallurgiques. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est envoyé en mission en Indochine pour mettre au point un échantillonnage de tungstène, métal stratégique car indispensable pour les usines d’armement. Il choisit le camp de la Résistance dès son retour en France en 1940 en aidant au camouflage des minerais les plus précieux pour la guerre. Il rejoint le mouvement « Combat » en 1942 après une rencontre avec Marie Reynoard. Il devient chef de la branche Recrutement-Organisation-Propagande (ROP) de ce mouvement puis chef départemental[1].
Le à 12 heures, alors qu’il sort de l’Institut d’électrochimie et d'électrométallurgie après avoir donné un cours, il est abattu sans sommation par la milice et le SD (service de sûreté) lors de la Saint-Barthélémy grenobloise[2].
Hommage
Le , une plaque rappelant sa mémoire est inaugurée dans le hall de l'institut d’électrochimie et d'électrométallurgie[3]. Une rue de Grenoble porte le nom de Jean Bistési.
Références
- André Gueslin, Les facs sous Vichy: étudiants, universitaires et Universités de France, page 129.
- « Grenoble Libérée - Grenoble 40-44, une ville en résistance », sur www.grenoble-resistance.fr (consulté le )
- maquisdeloisans.fr, Allocution de M. Flusin à la cérémonie commémorative de la mort de Jean Bistési, le 29 novembre 1944.[PDF]