Jean Arnolds
Jean Arnolds, né le à Baelen[1] (Belgique) et mort exécuté le à Brandebourg-sur-la-Havel (Allemagne), est un prêtre catholique belge résistant.
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Biographie
Jean Arnolds est ordonné prêtre le . Il enseigne ensuite au collège Patronné d’Eupen en tant que professeur de religion, de géographie et d’histoire. À partir de 1933, il exerce son ministère dans la paroisse Saint-Nicolas de la même ville.
Il est mobilisé dans l'armée en et participe à la guerre en tant que brancardier en . Après la défaite, il est envoyé à l'hôpital militaire de Saint-Amand, près de Gand[1].
Pendant l’été 1940, il est nommé vicaire de Montzen où il met progressivement en place un réseau d’aide aux évadés français en provenance des camps de prisonniers en Allemagne. La Gestapo le soupçonne et l'arrête le .
Jean Arnolds est d’abord interné à Aix-la-Chapelle. Le , il est transféré dans la prison de Brandebourg près de Berlin. Il y est condamné à mort en et guillotiné en [1]. Sur le registre mortuaire de la prison, une note manuscrite indique qu'il a été condamné à la peine capitale pour avoir, « comme vicaire de Montzen, en 1941 – 1942, et cela sans discontinuer, aidé les prisonniers de guerre français évadés à poursuivre leur évasion en leur offrant asile à l’église et au presbytère, en leur fournissant de l’argent et en leur indiquant le chemin de la frontière[1]. Il s’agit d’au moins cinq cas où il a aidé des prisonniers de cette manière. »
Notes et références
Annexes
Liens externes
- Yves Hurard, « Hommage au passeur et pasteur Jean Arnolds », sur www.lavenir.net, Bouge (Belgique), L’Avenir, (consulté le ).[1]
- « Jean Arnolds : une résistance idéologique (courte biographie en tête de page, développée ensuite) » [archive du ], sur www.freebelgians.be, Prosper Vandenbroucke (consulté le ).