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Jean-Scipion Lagarde

Jean-Scipion Lagarde est un homme politique français.

Biographie

Exerçant la profession d'avocat au début de la Révolution de 1789[1], Jean-Scipion Lagarde est élu maire de Nîmes en 1791[2]. Son élection est une victoire pour le parti bourgeois protestant[2].

SurnommĂ© « Le Vertueux Â», il s'attache dès après son Ă©lection Ă  maintenir l'ordre et assurer le ravitaillement de la ville ; il dĂ©cide de limiter le prix du pain[2]. Il lutte Ă©galement contre l'insalubritĂ©, obligeant notamment le ramassage des ordures[2]. Il prend des mesures pour assurer la sĂ©curitĂ© des enfants et Ă©viter les beuveries les jours de fĂŞte[2].

Anticlérical et partisan de la Révolution, il réquisitionne trois des cloches de la cathédrale pour fabriquer de la monnaie[2]. Il donne à plusieurs voies le nom de Voltaire, de la liberté ou encore de Rousseau[2]. Il achète des terres appartenant à des nobles pour agrandir les routes et les places, et fait prolonger l'aqueduc[2]. En 1792, il accorde l'autorisation désormais requise à l'exercice du culte dans des lieux privés, mais congédie des moines enseignants qui refusent de prêter serment[2]. Durant l'été 1792, il procède à l'inventaire des « maisons religieuses »[2]. Il annonce le la gratuité des écoles nîmoises[2].

Mais le même mois, la République ayant été proclamée, il critique la radicalisation du régime[2]. Il est acculé à la démission, avec son conseil municipal, par le nouveau gouvernement[2].

Références

  1. Roland Andréani (dir.), Nouvelle histoire de Nîmes, Toulouse, Privat, 2005, p. 284 (ISBN 2-7089-8340-7).
  2. Vignaud 2012.

Bibliographie

  • Epona Vignaud, « Jean-Scipion Lagarde », dans David Mataix (dir.), Les Maires de NĂ®mes depuis la RĂ©volution, Lacour, (ISBN 978-2-7504-2885-3), p. 20-24.
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