Jean-René Fournier
Jean-René Fournier, né le à Riddes (originaire de Nendaz et de Veysonnaz), est une personnalité politique suisse, originaire de Veysonnaz et de Nendaz et membre du Parti démocrate-chrétien (PDC). Élu successivement au Grand Conseil valaisan, au Conseil d'État du canton et au Conseil des États suisse, il aura présidé tous les conseils dont il a été membre.
| Jean-René Fournier | |
.jpg.webp) Portrait de Jean-René Fournier (2018). | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Président du Conseil des États | |
| – | |
| Prédécesseur | Karin Keller-Sutter |
| Successeur | Hans Stöckli |
| Conseiller aux États | |
| – | |
| Élection | 21 octobre 2007 |
| RĂ©Ă©lection | 23 octobre 2011 8 novembre 2015 |
| LĂ©gislature | 48e, 49e et 50e |
| Successeur | Marianne Maret |
| Conseiller d'État du Valais | |
| – | |
| Élection | 16 mars 1997 |
| RĂ©Ă©lection | 4 mars 2001 6 mars 2005 |
| Député au Grand Conseil du Canton du Valais | |
| – | |
| LĂ©gislature | 1985-1989, 1989-1993, 1993-1997 |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Riddes |
| Nationalité | Suisse |
| Parti politique | PDC |
Biographie
Jean-René Fournier naît le à Riddes, dans le district de Martigny[1], où il passe son enfance[2]. Il est originaire de Nendaz, dans le district voisin de Conthey, et de Veysonnaz, dans le district de Sion[1]. Son père exploite une scierie à Riddes[3].
Après ses études secondaires supérieures au lycée-collège des Creusets à Sion, il obtient une licence en sciences économiques et sociales de l'Université de Fribourg[2] - [3].
Il travaille notamment pour l'UBS, Ă un poste de sous-directeur[3].
Il est major de l'armée suisse[1].
Il est marié et père de six enfants[4].
Condamnation
Le , il est condamné à 60 heures de travail d’intérêt général avec sursis par le tribunal du district de Sion, pour avoir autorisé le tir d'un loup, dans le Chablais, le [5].
Parcours politique
Jean-René Fournier fut député au Grand Conseil du Canton du Valais de 1985 à 1997, qu'il a présidé en 1995-1996[2].
Il est ensuite conseiller d’État valaisan de à [2] - [6].
Depuis le , il est conseiller aux États[7]. Il préside le Conseil des États de 2018 à 2019[8].
Notes et références
- « Biographie de Jean-René Fournier », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Laurent Nicolet, « Jean-René Fournier, ministre cardinal en son canton. Un sacre valaisan », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Isabelle Darbellay, « Entretien avec le conseiller d'État valaisan Jean-René Fournier », AMFE-Infos - Association des magistrats, fonctionnaires et employés de l'État du Valais,‎ (lire en ligne [PDF])
- « Jean-René Fournier, un style particulier », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
- Mathieu Signorell, « Jean-René Fournier condamné à 60 heures de travail d’intérêt général avec sursis », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Le gouverneur dit adieu à son loup », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
- Stéphanie Germanier, « Jean-René Fournier, l'über-sénateur », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
- Philippe Boeglin, « «Je serai le chef d’orchestre» », La Liberté,‎ (lire en ligne)
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :