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Jean-Raymond Guyon

Jean-Raymond Guyon, né le à Libourne (Gironde) et mort le à Tonneins (Lot-et-Garonne), est un homme politique et économiste français.

Jean-Raymond Guyon
Illustration.
Fonctions
Député 1945-1951
puis 1956-1958
Gouvernement Quatrième République
Groupe politique SFIO
Secrétaire d'Etat aux Finances (1946-1947)
Secrétaire d'Etat au Budget (1957)
Gouvernement Quatrième République
Groupe politique SFIO
Maire de Floirac
–
(1 an et 10 mois)
Prédécesseur Paul Gros
Successeur André Le Floch
Biographie
Date de naissance
Date de dĂ©cès (Ă  60 ans)
RĂ©sidence Gironde

Biographie

Fils d'un petit commerçant, il est passé par l'école normale, exerce brièvement comme instituteur, puis devient représentant en vin avant de mener une carrière de fonctionnaire dans l'administration des contributions indirectes à partir de 1926.

Engagé dans l'action militante dans sa jeunesse, il adhère à la SFIO en 1920, et participe activement à la reconstruction de sa fédération socialiste après la scission des néos en 1934.

Il obtient son premier mandat électif en 1935, lorsqu'il est élu maire-ajoint de Libourne. Candidat malheureux aux législatives de 1936, il est, l'année suivante, élu conseiller général (canton de Sainte-Foy-la-Grande), mandat qu'il retrouve après la guerre.

Socialiste, franc-maçon, responsable de la Ligue des droits de l'Homme, il est révoqué par le régime de Vichy, entre en résistance et participe aux maquis de la Vienne au sein du mouvement Libération-Nord, puis des Pyrénées. Son activité dans la résistance lui vaut par la suite d'être décoré de la Légion d'honneur.

Élu député socialiste de la Gironde en , il est réélu lors du scrutin suivant. Il obtient un portefeuille ministériel, le sous-secrétariat d’État aux Finances dans l'éphémère gouvernement Blum (-), et entre au conseil municipal de Bordeaux lors des élections de 1947.

Il est ensuite président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, à partir de 1948, avant d'être battu aux élections de 1951. Sa liste, arrivée en tête avec 27 % des voix fait en effet les frais du système des apparentements.

Réélu conseiller municipal de Bordeaux en 1953, il retrouve le Palais-Bourbon en 1956, puis exerce les fonctions de secrétaire d’État au Budget de à .

Il est aussi, durant cette période, président du Conseil supérieur des alcools, puissant lobby associant betteraviers et viticulteurs.

En 1958, il est battu aux législatives par le gaulliste Robert Boulin, mais emporte, quelques mois plus tard, les municipales à Floirac, dont il est élu maire.

Il meurt brutalement, d'une congestion cérébrale, à l'issue de la réunion du congrès socialiste du Lot-et-Garonne, dont il était président de séance. Il est enterré au cimetière de la Paillette de Libourne[1].

Mandats nationaux

  • DĂ©putĂ© SFIO de la Gironde de 1945 Ă  1951 et de 1956 Ă  1958
  • PrĂ©sident de la commission des Finances de l'AssemblĂ©e nationale de 1947 Ă  1951

Fonctions gouvernementales

Mandats locaux

Distinctions

Hommages

À Sainte-Foy-la-Grande (Gironde), les allées de Coblenz ont été renommées « allée Jean-Raymond-Guyon », tandis que dans la commune voisine de Pineuilh, une avenue est baptisée en son nom.

À Cenon, en Gironde, une rue et un arrêt de bus (ligne 27 du réseau TBM) portent son nom.

Notes et références

Liens externes

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