Jean-Philippe Quignon
Jean-Philippe Quignon, né le à Morlaix dans le FinistÚre, et mort le , était un journaliste français et un programmateur de festivals de musique.
| Naissance |
Morlaix, (France) |
|---|---|
| DĂ©cĂšs | |
| Nationalité |
 Française |
| Profession |
Journaliste |
| Autres activités |
Coprésident du Festival des Vieilles Charrues |
ĂlĂ©ments de biographie
Jean-Philippe Quignon a Ă©tĂ© journaliste au TĂ©lĂ©gramme de 1993 Ă 2010, oĂč il a Ă©tĂ© successivement chef de rĂ©daction Ă Guingamp et Ă Morlaix oĂč il dirigeait l'antenne locale du journal, et coprĂ©sident bĂ©nĂ©vole du Festival des Vieilles Charrues depuis 1998[1].
Bénévole au Festival des Vieilles Charrues
TrĂšs impliquĂ© dans la vie associative musicale en Bretagne, Jean Philippe Quignon a dâabord ĆuvrĂ© au festival Tamaris de Carantec et Morlaix entre 1987 et 1992, puis aux HespĂ©rides, le club-concert de PlounĂ©our-Trez dans le FinistĂšre.
Câest en 1998 quâil intĂšgre lâĂ©quipe organisatrice du Festival des Vieilles Charrues de Carhaix en tant que coprogrammateur. Il devient ensuite coprĂ©sident de lâĂ©vĂšnement en conservant son statut de bĂ©nĂ©vole.
Son action a marquĂ© lâhistoire des trois derniĂšres dĂ©cennies de la musique en Bretagne. Il laisse derriĂšre lui le plus grand festival de musiques actuelles de France.
Jean Philippe Quignon Ă©tait mariĂ© Ă CĂ©cile, journaliste au TĂ©lĂ©gramme et pĂšre de trois enfants. Il meurt dâun cancer le [2].
Hommages
L'annonce de sa disparition a entrainé de nombreuses réactions à l'échelle nationale.
La ministre de la Culture, AurĂ©lie Filippetti a rendu hommage à « sa programmation toujours inattendue, son goĂ»t pour les mĂ©langes audacieux », qui « a largement contribuĂ© Ă faire des Vieilles Charrues lâun des festivals les plus importants et les plus attendus de lâĂ©tĂ© »[3]. Pour les mĂ©dias, Jean Philippe Quignon Ă©tait le visage et la voix de lâĂ©vĂ©nement carhaisien.
Le ministre de la Défense et ancien président du conseil régional de Bretagne, Jean-Yves Le Drian a rappelé que «grùce au travail de Jean-Philippe Quignon, les Vieilles Charrues sont aujourd'hui le symbole vivant du dynamisme et d'une culture bretonne fiÚrement enracinée sur son territoire mais aussi innovante, créative et ouverte sur le monde. Sa disparition laissera un grand vide sur la scÚne culturelle bretonne ainsi que dans le paysage médiatique régional»[4].
Pierrick Massiot, prĂ©sident du conseil rĂ©gional Ă l'Ă©poque , expliquait qu'«avec le dĂ©cĂšs de Jean-Philippe Quignon, c'est la Bretagne, "terre de festival", qui perd un pilier. Il avait fait des Vieilles Charrues le festival de renommĂ©e europĂ©enne et de qualitĂ© reconnue que nous connaissons tous. Il Ă©tait aussi un formidable organisateur pour les milliers de bĂ©nĂ©voles au service du Centre-BretagneâŠÂ»[4].
Notes et références
- Le Monde.fr avec AFP, « Mort du coprésident des Vieilles Charrues, Jean-Philippe Quignon », sur lemonde.fr, (consulté le )
- « Vieilles Charrues. DécÚs de Jean Philippe Quignon, journaliste et co-président du festival », sur ouest-france.fr, (consulté le )
- AFP, « Filippetti rend hommage à Philippe Quignon », sur liberation.fr, (consulté le )
- Le Télégramme, « DécÚs de Jean Philippe Quignon », sur letelegramme.com, (consulté le )
Liens externes
- « Reportage de France 3 au lendemain du décÚs de Jean-Philippe Quignon » : réactions du Conseiller régional de Bretagne Christian Troadec et Jean-Michel Le Boulanger, vice-président de la région Bretagne chargé de la culture et des pratiques culturelles.