Jean-Paul Ambrogi
Marius Jean Paul Elzéar Ambrogi, qui prendra le prénom d'usage de Marc, né le [1] à Marseille et mort le dans la même ville, est un as de l'aviation français de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il remporte quatorze victoires aériennes homologuées. Il défendra également son pays pendant la Seconde Guerre mondiale.
Jean-Paul Ambrogi | |
Nom de naissance | Marius Jean Paul Elzéar Ambrogi |
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Naissance | Marseille |
Décès | Marseille |
Allégeance | France |
Arme | Infanterie, aviation |
Grade | Sous-lieutenant |
Années de service | 1914 – 1945 |
Conflits | Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur, Médaille militaire, Croix de Guerre |
Autres fonctions | Directeur général de société |
Biographie
Première Guerre mondiale
Marc Ambrogi s'engage dans l'armée le [2]. Il est affecté dans un premier temps au 2e régiment d'infanterie. En 1916, il passe dans l'aviation et entame une formation de pilote à Dijon et à Juvisy. Le , il reçoit le brevet de pilote militaire no 4477 et part suivre une formation complémentaire à Avord, Cazaux, et à Pau. Ayant terminé sa formation en , il est affecté au Détachement N507 en mars avant d'être transféré à l'Escadrille 90 (en) en avril, qui opérait alors sur le front de la VIIe Armée[3].
Il remporte sa première victoire au sein de l'Escadrille 90, alors équipée de Nieuports, le , au-dessus de Commercy. Entre le et le , il remporte ses trois seules victoires sur des avions allemands, dont une partagée avec Charles Le Coq de Kerland. Le , il est décoré de la Médaille militaire. Le , l'Escadrille 90 reçoit de nouveaux avions SPAD et Ambrogi débute alors une série de onze victoires, toutes sur des ballons d'observation allemand, de type Drachen[4]. Pour remporter ces victoires, il fera équipe avec d'autres as, dont Maurice Bizot, Jean Pezon, et Charles Macé. Le , il est fait Chevalier de la Légion d'honneur. Ambrogi termine la Grande Guerre par un doublé, le , en abattant deux ballons à quelques minutes d'intervalle au-dessus d'Omeney et d'Avricourt[2].
Ambrogi quitte l'armée en 1920.
Seconde Guerre mondiale
De nouveau mobilisé en 1939, il est nommé commandant en second du groupe I/8. Pilotant le Bloch 152 C-1 no 231, il abat un Dornier 17 le au-dessus de Cambrai[5].
Après-Guerre
De retour dans le civil une nouvelle fois, il sera directeur général de la société Fouquet-Sacop spécialisée dans l'armement de pétroliers caboteurs. Il sera par ailleurs Président de l'Aéroclub de Provence pendant 40 ans, vice-président de l'association des As et Président du groupement des Vieilles Tiges des Bouches-du-Rhône, qui porte son nom.
Bibliographie
- Lucien Robineau (dir.) et Académie Nationale de l'Air et de l'Espace, Les Français du ciel : dictionnaire historique, Paris, Cherche midi, , 782 p. (ISBN 2-7491-0415-7)
Références
- Archives départementales des Bouches-du-Rhône, commune de Marseille, année 1896, acte de naissance no 192 (avec mentions marginales de mariage et de décès)
- http://www.theaerodrome.com/aces/france/ambrogi.php Consulté le 27 février 2011.
- Over the Front: A Complete Record of the Fighter Aces and Units of the United States and French Air Services, 1914-1918, p. 112
- (en) Nieuport Aces of World War 1, p. 62
- (en) Barry Ketley, French Aces of World War 2, Oxford, Osprey Aviation, coll. « Osprey aircraft of the aces » (no 28), , 100 p. (ISBN 978-1-85532-898-3 et 1-85532-898-4), p. 52, 94