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Jean-Marie Bayol

Jean-Marie Bayol est un administrateur colonial, explorateur, ethnographe et homme politique français né le à Eyguières (Bouches-du-Rhône) et décédé le à Paris. Il est notamment gouverneur de la Guinée, l'un des fondateurs de Conakry. Il œuvre ensuite au Dahomey. De retour en France, il devient sénateur, de la Gauche démocratique.

Biographie

Jean Bayol est le fils de Jean-Baptiste Bayol, un marchand de tissu très aisé[2].

Étudiant en médecine, il entre dans le service de santé des armées. Docteur en 1874, il devient médecin militaire de la Marine et s'embarque pour différents voyages sur les cotes africaines.

Missions

Afrique de l'ouest et Guinée

En 1881, il intègre l'administration coloniale. Il est l'un des fondateurs de Conakry, dont il dessine le plan. Il explore l'intérieur de l'Afrique de l'ouest, étendant l'influence française.

Le 12 octobre 1883, il est nommé lieutenant-gouverneur des Rivières du Sud (1883-1887) ; son administration est installée à Gorée, au Sénégal, mais il est la plupart du temps en déplacement dans la région qui lui est confiée. Il est ensuite gouverneur de la Guinée française (1887-1892), lorsque cette colonie est détachée du Sénégal.

Dahomey

Il entre en poste au Dahomey en 1890. À l'époque, Porto-Novo et le roi Toffa sont sous protectorat français. Cependant, ils subissent des attaques répétées venant du nord, du roi d'Abomey et de ses guerriers[2].

Les discussions avec le roi Glélé, puis son fils Kondo qui deviendra le roi Behanzin vont être difficiles. Les discussions échoppent entre autres sur les droits de douane à Cotonou et les limites de territoires contrôlés à l'est par les Anglais et au nord et dans le reste du pays par le royaume du Dahomey.

Il est rappelé à Paris en 1892 avant la seconde guerre du Dahomey.

Il a laissé à Porto Novo son nom à une place[3].

Retour en France

Il est mis à la retraite à son retour en France notamment à la suite de divergences sur la conduite des opérations militaires, mais aussi à la suite de maladies[2].

Il est élu conseiller général des Bouches-du-Rhône en 1898 et sénateur en 1903. Inscrit au groupe de la Gauche démocratique, il participe aux discussions sur les questions coloniales. Il meurt en 1905.

Publications

  • Quelques considĂ©rations cliniques sur deux cas de dĂ©gĂ©nĂ©rescence cystoĂŻde des reins observĂ©s a l'HĂ´pital maritime de Toulon (1874).
  • Voyage en SĂ©nĂ©gambie. Haut-Niger, Bambouck, Fouta-Djallon et Grand-BĂ©lĂ©dougou, 1880-1885 (1888).
  • Les DahomĂ©ens au Champ de Mars (Palais des Arts libĂ©raux), mĹ“urs et coutumes, exposition d'ethnographie coloniale (1893).

Notes et références

  1. « Cote LH/149/54 », base Léonore, ministère français de la Culture
  2. Note sur Jean Bayol 1849-1905, par Germaine Garnier, sur Persée.
  3. Images du passé, place Jean-Bayol, sur le blog d'Aplogan Blaise, Intransigeant Libre Original Woofer National.

Voir aussi

Bibliographie

  • « Jean-Marie Bayol », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
  • Germaine Ganier, « Jean Bayol et Victor Ballot dans les Rivières du Sud », Outre-Mers. Revue d'histoire, 1973, 221 p. 549-588 (en ligne).
  • Numa Broc, Dictionnaire des Explorateurs français du XIXe siècle, T.1, Afrique, CTHS, 1988, p. 19.

Liens externes

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