Jean-Joseph Sue (1760-1830)
Jean Joseph Sue fils, né le et mort le , est un médecin et chirurgien français de l'époque napoléonienne.
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Jean-Joseph Sue |
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Biographie
Il est le fils de Jean-Joseph Sue père (1710-1792), professeur au Collège royal de chirurgie et à l'Académie royale de peinture et de sculpture[1]. Il s'oppose à l'usage de la guillotine durant la Révolution puis devient médecin en chef de l'hôpital de la Garde en 1800. Il conserve ce poste jusqu'à ce que les circonstances mettent en évidence son inadaptation à la vie militaire (1812).
Jean-Joseph Sue est également le médecin de Joséphine de Beauharnais et de Joseph Fouché. Après la Restauration, il soignera Louis XVIII.
Son fils Marie-Joseph, se fera connaître sous le nom d'Eugène Sue.
Il possède une maison à Suresnes[2], carrefour de la Croix-du-Coin[3], plus tard renommé place Eugène-Sue[4]. En 1799, Joséphine vient d'ailleurs dans le petit village viticole à l'ouest de la capitale soigner ses rhumatismes par un bain de raisin en fermentation, une thérapie préconisée par le docteur[5] - [6].
DĂ©coration, titre
- En 1808, Napoléon en fait un chevalier d'Empire.
Notes et références
- Frédéric Chappey, Les Professeurs de l'École des Beaux-Arts (1794-1873), dans : Romantisme, 1996. N°93. pp. 95-101.
- René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, , p. 208.
- René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 219.
- Suresnes, ses lieux dits et ses rues vous parlent, Société historique de Suresnes, 1968, p. 20.
- René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 318.
- Matthieu Frachon, avec le concours de la Société d'histoire de Suresnes, « 1799 : La citoyenne Bonaparte se soigne au raisin de Suresnes », Suresnes Mag n°303,‎ , p. 38-39 (lire en ligne).
Ouvrages
- De oesophagotomia, 1781.
- Éléments d'anatomie, à l'usage des peintres, des sculpteurs et des amateurs, ornés de quatorze planches, 1788.
- Essai sur la physiognomonie des corps vivants, 1797.
- Recherches physiologiques et expériences sur la vitalité et le galvanisme, suivies d'une nouvelle édition de son Opinion sur le supplice de la guillotine ou sur la douleur qui survit à la décolation, 1797, 3e éd. 1803.
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Vallery-Radot, Chirurgiens d'autrefois, la famille d'Eugène Süe, Ocia, 1944.
- Laurent Vallery-Radot, La famille Vallery-Radot 1575-2014, 2e Ă©dition, 2014.