Jean-François Flamand
Jean-François Flamand, né le à Besançon (Doubs), mort le à Versailles (Yvelines), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Jean-François Flamand | ||
Naissance | Besançon (Doubs) |
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Décès | (à 72 ans) Versailles (Yvelines) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1785 – 1816 | |
Distinctions | Baron de l’Empire Commandeur de la Légion d’honneur Chevalier de l’ordre de la couronne de fer Chevalier de Saint-Louis |
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Hommages | Son nom est inscrit sur le côté Ouest de l'arc de triomphe de l'Étoile, 39e colonne | |
États de service
Il entre en service comme soldat au Régiment des Gardes françaises le , et il est licencié avec ce corps le . Le 1er septembre suivant, il passe dans la garde parisienne, il est congédié le .
Le , il entre dans la garde conventionnelle de Louis XVI, il y reçoit son congé le suivant. Il entre dans les grenadiers-gendarmes le , qui deviennent grenadiers de la garde près de la représentation nationale, et par la suite garde consulaire et garde impériale. Il fait les campagnes de 1793 à l’an II, à l’armée de l’Ouest, sous les généraux Biron et Chalbos. Il est blessé à l’affaire de Laval le , d’un coup de feu à l’épaule droite. Il passe sergent le , et sergent-major le . Il est nommé adjudant sous-lieutenant le , et passe en cette qualité dans les grenadiers à pied de la garde des consuls le . Il participe à la bataille de Marengo le .
Le , il est nommé lieutenant en premier, et capitaine adjudant-major le . Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , il est affecté au camp de Boulogne et sert avec distinction en Autriche et en Prusse. Il est nommé officier de la Légion d’honneur le , et il est promu chef de bataillon le dans le 1er régiment de grenadiers à pied de la garde, avec lequel, il fait les campagnes d’Eylau et de Friedland.
En 1808, il rejoint l’armée d’Espagne, et le , il est incorporé au 1er régiment de tirailleurs de la garde. Il est nommé colonel-major le au 2e régiment de tirailleurs-grenadiers de la garde impériale, il combat à Wagram les 5 et . Il est créé baron de l’Empire le .
Début 1812, il rejoint la Grande Armée, et il participe à la campagne de Russie. Il rejoint le Régiment des fusiliers-grenadiers de la Garde impériale le , et il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le . Il est promu général de brigade et adjudant-général de la garde au corps des grenadiers à pied le . Il reçoit la croix de chevalier de l’ordre de la couronne de fer le . Il est blessé le d’un coup de feu à la cheville gauche au combat de Durn, près d’Anvers.
Le , le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis. Pendant les Cent-Jours, il est nommé commandant du département des Deux-Sèvres, puis le , il prend le commandement supérieur de Douai, qu’il place en état de défense. Après les désastres du , des parlementaires se présentent pour en obtenir la remise au nom du roi, il refuse d’entrer en communication avec eux et n’ouvre ses portes au comte d’Olonne que le , sur un ordre spécial écrit de la main de Louis XVIII, qui approuve sa conduite ferme et prudente.
Il est admis à la retraite le . Le , il est désigné pour faire partie du cadre de réserve de l’état-major général, mais son grand âge et sa blessure qui s’était rouverte, ne lui permettent pas d’accepter. Il meurt le , à Versailles.
Hommages
Son nom est inscrit sur le côté Ouest de l'arc de triomphe de l'Étoile, 39e colonne.
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le )
- « Cote LH/978/55 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, vol.6, l’Auteur, , 500 p. (lire en ligne), p. 166.
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l’administration, , 575 p. (lire en ligne), p. 275.