Jean-Claude Gorgy
Jean-Claude Gorgy (ou Gorjy) est un romancier et auteur dramatique français né le à Fontainebleau, mort en 1795 à Pinceloup, hameau de Sonchamp, près de Rambouillet[1].
Jean-Claude Gorgy
| Naissance |
Fontainebleau |
|---|---|
| Décès |
Sonchamp |
| Nationalité | française |
| Profession |
Biographie
Jean-Claude Gorgy est le fils d'un valet de chambre du comte de Maillebois.
Il devient lui-même secrétaire du comte[2]: il l'est encore en 1775-1777[3]. En 1785, il est « secrétaire de Mesdames de France » quand il accompagne Sophie de la Roche dans sa visite du Louvre[4]. À la veille de la Révolution, il est protégé par M. de la Villeurnoy[5], le maître des requêtes Charles Honoré Berthelot de Villeurnoy (1749-1799) ou son frère cadet Charles Hyppolite de Berthelot, vicomte de la Villeurnoy (1752-1826), ou leur père.
Ĺ’uvres
- Nouveau voyage sentimental, Bastien, 1784.
- Les torts apparents, ou La famille amériquaine, comédie en prose et en trois actes, représentée pour la première fois à Paris, sur le théâtre du Palais-royal, le , Cailleau, 1787.
- Blançay, par l'auteur du Nouveau Voyage sentimental, Chez Guillot, à Londres & se trouve à Paris 1788, 2 parties en un Vol. in 16.
- Mémoire sur les dépôts de mendicité, dédié à M. Bailly, maire de Paris, Guillot, 1789.
- Victorine, par l'auteur de Blançay, Guillot, 1789.
- Lidorie, ancienne chronique allusive, publiée par l'auteur de Blançay, Guillot, 1790.
- Tablettes sentimentales du bon Pamphile, pendant les mois d'août, septembre, octobre et novembre, en 1789, Guillot, 1791.
- ’Ann’quin bredouille, ou le Petit cousin de Tristram Shandy, œuvre posthume de Jacqueline Lycurgues, Guillot, Cuchet, 1791-1792 (lire en ligne : vol.1 , vol.2 , vol.4 , vol.5 )
Édition récente
- Ann' Quin Bredouille ou Le petit cousin de Tristam Shandy, 1791-1792, édition présentée et annotée par Huguette Krief, H. Champion, 2012
Bibliographie
- Nicolas-Toussaint Des Essarts, Les Siècles littéraires de la France, volume 3, Chez l'auteur, imprimeur-libraire, 1800, p. 281
- Charles Monselet, Les Oubliés et les Dédaignés, figures littéraires de la fin du XVIIIe siècle, Poulet-Malassis et De Broise, 1861, p. 229-241 lire en ligne sur Gallica
- Fernand Drujon, Les Livres à clef, étude de bibliographie critique et analytique pour servir à l'histoire littéraire, E. Rouveyre, 1888, p. 66-67 [lire en ligne]
- (en) Rene Bosch, Labyrinth of Digressions: Tristram Shandy as Perceived and Influenced by Sterne's Early Imitators, Rodopi, 2007, p. 188-191
Notes et références
- (en) « CERL Thesaurus », sur cerl.org (consulté le ).
- Catriona Seth, « Un héritier de Laurence Sterne », La Quinzaine littéraire, 16-30 septembre 2013, p. 29
- Archives nationales, MC/ET/CVIII/668, 15 décembre 1775, quittance à Louis Mignan, marchand fabricant de gallons, demeurant rue Saint-Denis, paroisse du Saint-Sacrement, et autres, à Yves Marie Desmarets, comte de Maillebois, lieutenant général des armées du roi, gouverneur de Douai, demeurant dans son hôtel, rue de Grenelle, paroisse Saint-Sulpice, par les mains de Jean-Baptiste Claude Gorgy, son secrétaire, demeurant à l’hôtel de Maillebois. Alfred Hachette, « La Maison du Roi et les inventeurs », Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, p. 28 (Gorjy propose un procédé pour empêcher les cheminées de fumer). lire en ligne sur Gallica
- Sophie de la Roche, Journal d'un voyage à travers la France. 1785, (1e traduction du texte allemand à partir de l’édition originale de 1787 par Michel Lung, Thomas Dunskus, Anne Lung-Favre), Saint-Quentin-de-Baron, Éditions de l’Entre-Deux-Mers, 2012, p. 136.
- Blançay, Paris, chez Guillot, 1789, p. 4. Numérisé.
Liens externes
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