Jean-Baptiste Louis Picon
Jean-Baptiste Louis Picon, vicomte d'Andrezel est né en et mort le à Constantinople[1].
Naissance | |
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Décès |
(Ă 63 ans) Constantinople |
Activité |
Biographie
Marguerite-Aimée de Villedot (fille de Michel Villedo) épousa en 2e noces le Antoine-Hercule Picon seigneur de Pouzilhac[2]. Ce dernier sera conseiller d'Etat en 1663, il travaillait en particulier pour Jean-Baptiste Colbert dont il avait la confiance[3].
Ils auront un fils en la personne de Jean-Baptiste-Louis Picon, seigneur d’Andrezel, La Mothe, Saint Méry, Monginot et autres lieux, vicomte d’Andrezel, conseiller et secrétaire du roi. Il commença sa carrière comme secrétaire des commandements du Grand Dauphin puis comme subdélégué à l’Intendance d’Alsace (1701). Il y amena, dans sa suite, Joseph Valette de Montigny qui fut le maître de musique de Joseph Bodin de Boismortier, lui-même ami de d’Andrezel. D’ailleurs, lorsque Boismortier arrive à Paris en 1723, il dédie au vicomte sa première œuvre, souvenir du temps passé à Perpignan à jouer de la flûte. Plus tard, Picon allait être nommé Intendant en Roussillon, Cerdagne et comté de Foix dès , après avoir été conseiller et secrétaire du roi. Il ajoutera à sa charge celle d’intendant de l’armée d’Espagne (1719) et, le , partira à Constantinople comme 26e ambassadeur de France auprès de la Sublime Porte, le gouvernement ottoman, ceci en remplacement de Jean-Louis d’Usson, marquis de Bonnac, ambassadeur à la Porte du au mois d’.
Le vicomte avait épousé Françoise-Thérèse de Bassompierre (1675-1749 ; petite-nièce du maréchal François), vicomtesse d'Andrezel par son mariage.
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- RĂ©ception de l'ambassadeur de France, le vicomte d'Andrezel, par le Sultan Ahmed III, le 17 octobre 1724, Ă Constantinople