Jean-Baptiste Joseph Bietrix
Jean-Baptiste Joseph Bietrix (Besançon, 19 mars 1699 - 30 janvier 1756) est un noble patricien ainsi qu'un homme politique français.
| Maire de Besançon en 1728 |
|---|
| Naissance | Besançon |
|---|---|
| Décès |
(à 56 ans) Besançon |
| Nationalité |
Français |
| Activité |
Conseiller parlementaire, avocat, académicien et lieutenant de police |
| Père |
François Alexandre Biétrix |
| Mère |
Françoise Récy |
| Conjoint |
Marie Françoise Bonaventure Bonhomme de Saint Loup |
| Enfant |
Claudine Alexandrine, Charlotte et Jeanne Antoinette Thérèse |
| Propriétaire de | |
|---|---|
| Date de baptĂŞme |
21 mars 1669 |
Biographie
Jean-Baptiste Joseph est né le 19 mars 1699 à Besançon. Il est le fils de François Alexandre Biétrix, seigneur de Pelousey[1] - maire de Besançon en 1701 -[2], ainsi que de Françoise Récy[1].
Le 28 mars 1729, à Besançon, il épouse Marie Françoise Bonaventure Bonhomme de Saint Loup[3]. Leur union donne naissance à :
- Claudine Alexandrine (1727-1790) , qui épouse Claude-Edme Lamy de Laperrière[4] - [5].
- Charlotte (1731-1774), qui épouse, le 17 juin 1750, à Besançon, Marie-Augustin de Toytot[5] - [6], seigneur de Rainans à partir de 1767[6] - [7] et de Gredisants à partir de 1769. Avocat et subdélégué de l'Intendant de Franche-Comté, il sera aussi conseiller au Parlement de Besançon[6].
- Jeanne Antoinette Thérèse (1733-1755), qui décède à l'âge de 22 ans[8].
Il décède à Besançon le 30 janvier 1756[9].
Carrière
Jean-Baptiste Joseph Bietrix est maire de Besançon en 1728[10] - [2] - [N 1].
Avocat de profession[2] - [11], vers 1750, il soutient la création de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon, dont il sera académicien élu.
Il fut aussi lieutenant de police de Besançon. En 1754, nommé commissaire du roi, il est chargé d'œuvrer à la réformation des coutumes[11].
En outre, il fut conseiller au parlement de Franche-Comté[12].
Possessions
En tant qu'héritier de la seigneurie de Pelousey, Jean-Baptiste Joseph Bietrix est l'avant dernier de sa maison à être propriétaire du château d'Uzel. Sa fille ainée Claudine Alexandrine Bietrix revendra ce dernier à un certain Jean Stanislas Dunod de Charnage, en 1792[10].
Quelques années avant sa mort, il se déclare propriétaire de deux maisons à Besançon. La première située Grande-Rue et la seconde située rue Poitune ; Aujourd'hui, rue Claude Pouillet. Il déclare aussi la possession de 12 ouvrées de vignes[13].
Notes et références
Notes
- Les mandats Ă©taient alors de 1 an
Références
- « BIETRIX Jean-Baptiste-Joseph, acte de baptême »
- Robert Weinland, « francegenweb.org - votre service benevole d'assistance genealogique », sur www.francegenweb.org (consulté le )
- « BIETRIX Jean-Baptiste-Joseph, acte de mariage »
- Nicolas-Antoine Labbey-de-Billy, Histoire de l'Université du Comté de Bourgogne et des différens sujets qui l'ont honorée: pour faire suite aux ouvrages historiques de M. Dunod, C.F. Mourgeon, (lire en ligne)
- P. Alessandri, « Famille Biétry », L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, no 98,‎ , p. 467-468 (lire en ligne)
- « BIETRIX (Epse TOITOT) Jeanne-Baptiste-Charlotte, sépulture »
- Alphonse Rousset, Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent, classés par département: département du Jura, Bintot, (lire en ligne), p 416
- « BIETRIX (Epse DE JAUNAY) Jeanne-Antoinette-Thérèse, sépulture »
- « Jean-Baptiste Joseph, acte de décès », sur memoirevive.besancon.fr (consulté le )
- « Il était une fois. Le Château d Uzel à Pelousey (Doubs) - PDF Free Download », sur docplayer.fr (consulté le )
- Jean Cousin, L'académie des sciences belles-lettres et arts de Besançon : Deux cents ans de vie comtoise (1752-1952), Besançon, Jean Ledoux, , p. 4, 6 et 11
- Alexandre Estignard, Le parlement de Franche-Comte de son installation à Besançon à sa suppression, 1674-1790, A. Picard, (lire en ligne), p. 131
- Roger Humbert, Institutions et gens de finance en Franche-Comté, 1674-1790, Presses Univ. Franche-Comté, (ISBN 978-2-251-60605-7, lire en ligne), p. 199