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Jean-Antoine Ozun

Jean-Antoine Ozun (ou Antoine-Joseph Ozun), né à Sarrancolin le et mort à Bourg-en-Bresse le , est un homme politique et préfet français.

Jean-Antoine Ozun
Fonctions
député au Conseil des Cinq-cents
–
Gouvernement directoire
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sarrancolin
Date de décès
Lieu de décès Bourg-en-Bresse

Origine familiale

Jean-Antoine Ozun est issu d'une vieille famille des Pyrénées orientales[1]. Son père, Bernard Ozun, est avocat au parlement[2].

Carrière politique

Administrateur du département des Hautes-Pyrénées, Jean-Antoine Ozun est élu député pour représenter ce département au conseil des Cinq-cents le . Député actif, il s'intéresse surtout aux questions financières[2] et d'administration[1], et se fait remarquer pour ses interventions contre la réaction royaliste[3].

Élu secrétaire du conseil des Cinq-cents le [2], il y siège jusqu'au coup d'État du 18 brumaire, qu'il contribue à organiser[1].

Préfet de l'Ain

Le [2], Bonaparte le nomme préfet de l'Ain sur proposition du troisième consul Lebrun après que Jacques Fabry, lui aussi ancien des Cinq-cents, a refusé le poste[4].

Au cours de son administration, il fait appliquer la politique de réconciliation religieuse voulue par le premier consul[2]. Il fait effectuer de sérieux travaux d'urbanisme à Bourg-en-Bresse, avec entre autres la démolition du couvent et de l'église des Sainte-Claire[2]. Jean-Antoine Ozun s'applique aussi à ranimer la vie intellectuelle de son département en favorisant les activités de la Société d'émulation de l'Ain[2].

Il décède en fonction, d'une chute de cheval[1], le [2] à Bourg-en-Bresse.

Notes et références

  1. Biographie des préfets, depuis l'organisation des préfectures (3 mars 1800) jusqu'à ce jour, .
  2. Louis Trénard, « OZUN (Antoine-Joseph) », dans Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. I-Z, Fayard, , p. 452-453.
  3. Sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale.
  4. Jean Sibenaler, Les premiers préfets du Maine-et-Loire : naissance d'un département français, Le Coudray-Macouard, Éditions Cheminements, , 268 p. (ISBN 2-84478-015-6, lire en ligne), p. 30.

Bibliographie

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