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Jean-Antoine Lebrun-Tossa

Jean-Antoine Brun, dit Jean-Antoine Lebrun-Tossa (Pierrelatte, - Paris, ), est un journaliste, auteur dramatique et écrivain français.

Jean-Antoine Lebrun-Tossa
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  76 ans)
Paris
Nationalité
Activités

Biographie

Fils de Jacques Antoine, chapelier, et d'Ennemonde Daudel, il entre au séminaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux mais, en lisant Voltaire et Rousseau, il perd la foi et devient instituteur. Il enseigne alors à Grenoble puis à Paris où il décide de se consacrer à la littérature.

En 1785, il devient rédacteur en chef du Cabinet des modes[1] mais le périodique, sous un autre nom, disparait en 1793. Il travaille alors à divers journaux républicains et fait représenter des pièces empreintes de l'esprit du temps.

Rédacteur dans les bureaux de la police sous le Directoire, puis au Ministère de l'Intérieur (1800) et à l'administration des droits réunis (1804-1815), ses pièces ont été représentées sur les plus grandes scènes parisiennes de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle : Théâtre du Palais-Royal, Théâtre des Variétés, Théâtre Montansier, etc.

Il écrivit sous divers pseudonymes tels : l'Aveugle (qui n'y voit que trop clair) ; Lebrun de Grenoble ; Talon-Brusse, marguillier de sa paroisse et rentier consolidé. On lui doit aussi des traductions de l'italien en français.

Ĺ’uvres

Théâtre
Varia
  • 1789 : Le Père Ă©ternel dĂ©mocrate, ou le Vainqueur de la Bastille en paradis malgrĂ© saint Pierre (S.l.n.d.)
  • 1789 : Troubles qui ont eu lieu Ă  Saint-Étienne dans le Forez, drapeau rouge dĂ©ployĂ©. Vol de 40 000 fusils (S.l.n.d.)
  • 1798 : L'Anti-prĂŞtre, ou Coup-d'Ĺ“il sur les rapports de la religion avec la politique et la morale, Paris, Les marchands de nouveautĂ©s
  • 1800 : Porte-feuille politique d'un ex-employĂ© au ministère de la Police gĂ©nĂ©rale, ou Essai sur l'instruction publique
  • 1801 : Le Terne Ă  la loterie ou les Aventures d'une jeune dame Ă©crites par elle-mĂŞme et traduites de l'italien (de Pietro Chiari), Paris, chez Debray
  • 1812 : Mes rĂ©vĂ©lations sur M. Étienne, les Deux Gendres et Conaxa , Paris, J.C. Dentu Ă©diteur
  • 1812 : SupplĂ©ment Ă  Mes rĂ©vĂ©lations, en rĂ©ponse Ă  MM. Étienne et Hoffmann, Paris, J.C. Dentu Ă©diteur
  • 1815 : La Patrie avant tout. Eh ! que m'importe NapolĂ©on, Laurent-BeauprĂ©
  • 1817 : L'Évangile et le budget, ou Les rĂ©ductions faciles, Paris, chez Plancher et chez Delaunay
  • 1817 : Voltaire jugĂ© par les faits, Paris, chez Plancher et chez Delaunay
  • 1818 : Consciences littĂ©raires d'Ă -prĂ©sent, avec un tableau de leurs valeurs comparĂ©es, indiquant de plus les degrĂ©s de talent et d'esprit, par un jury de vrais libĂ©raux, Paris, chez Plancher
  • 1830 : Plus de charte octroyĂ©e ! Plus de noblesse hĂ©rĂ©ditaire !, Paris, Les marchands de nouveautĂ©s

Notes et références

  1. Gaudriault, Répertoire de la gravure de mode française des origines à 1815, Paris, Promodis, .

Bibliographie

Liens externes

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