Jaune impérial
Le nom de couleur Jaune impérial s'utilise initialement dans la description d'œuvres d'art et d'antiquités chinoises et leurs imitations européennes, synonyme de jaune soufre[1], mais désignant parfois d'autres nuances de jaune.
« Témoin le fameux jaune impérial, si riche et si beau, que l'empereur de Chine et les grands mandarins avaient seuls le droit de le porter. »
— Maurice Barr, 1867[2].
Nom commercial
Jaune impérial est aussi un nom commercial pour une des nuances du jaune de chrome dans la deuxième moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle[3].
Jaune impérial peut encore être une traduction de l'allemand Kaiser Gelb, désignant des verres colorés au sulfure de cadmium, vraisemblablement inventés par la firme Josef Riedel en 1886[4].
En 1927, un colorant organique synthétique aurantia ou jaune impérial est interdit[5].
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- « une tunique peinte en jaune-soufre dit jaune impérial », Alexandre Brongniart et Denis-Désiré Riocreux, Description méthodique du musée céramique de la Manufacture royale de porcelaine de Sèvres, Paris, A. Leleux, (lire en ligne).
- Maurice Barr (ill. Freeman, Yan' Dargent), Visites au Jardin zoologique d'acclimatation, Tours, A. Mame et fils, (lire en ligne).
- Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, Encyclopédie de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 2, Puteaux, EREC, , p. 88 « Chrome (jaunes de) »; F. Fink et G. Debonliez, Nouveau manuel complet du bronzage des métaux et du plâtre... suivi de la peinture et du vernissage des métaux et du bois, Paris, Roret, coll. « Manuels-Roret », (lire en ligne)
- « La palette des couleurs colloïdales modernes », La céramique et la verrerie,‎ (lire en ligne).
- « Renseignements commerciaux - Douanes étrangères », Bulletin de la Chambre de commerce de Paris,‎ (lire en ligne)