Jardin public de Cognac
Le jardin public de Cognac, situé dans le centre-ville de Cognac dans le département de la Charente (France), est un des rares jardins à l'anglaise classés ouverts au public. Il est le résultat du mariage des deux jardins de deux propriétés contiguës et abrite l'hôtel de ville et le musée d'Art et d'Histoire.
Jardin public de Cognac | ||
L'hĂ´tel de ville vu depuis le jardin | ||
GĂ©ographie | ||
---|---|---|
Pays | France | |
Commune | Cognac | |
Quartier | Centre-ville | |
Superficie | 7 ha | |
Histoire | ||
Personnalité(s) | Édouard André (paysagiste), Antoine Raymond Clavery (paysagiste), Jean-François Galinet (paysagiste) | |
Caractéristiques | ||
Type | Jardin Ă l'anglaise | |
Lieux d'intérêts | orangerie, roseraie, plan d'eau, cascade, fabrique de jardin | |
Gestion | ||
Protection | Inscrit MH (1944, Pavillon gothique) | |
Localisation | ||
Coordonnées | 45° 41′ 45″ nord, 0° 19′ 32″ ouest | |
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente
| ||
Historique
L'hôtel Otard de la Grange est acheté en 1889, et l'hôtel de ville y emménage en 1892. L'architecte Alfred Leroux réaménage le bâtiment et lui ajoute son campanile et son escalier monumental. Le paysagiste Édouard André redessine le parc en jardin creux avec perspectives et plan d'eau.
L'hôtel Dupuy d'Angeac est acheté en 1921 et devient le musée. Antoine Raymond Clavery est chargé de l'aménagement. Il crée le théâtre de la nature en tirant parti du vallonnement naturel et réussit le mariage des deux jardins en conservant le style d'Édouard André, avec cependant dans cette partie des allées plus étroites et aucune nouvelle grande perspective.
En 1944 le jardin est inscrit partiellement monument historique[1], c'est-Ă -dire son pavillon gothique[2].
La tempête de 1999 abat 288 arbres sur les 720. C'est l'occasion d'une réhabilitation sous la direction de l'architecte paysagiste Jean-François Galinet, qui reprend les plans d'Antoine Raymond Clavery et d'Édouard André.
Description
Sa superficie est de sept hectares. Il est situé dans le centre-ville, en grande partie visible depuis les rues qui le longent car enclos de grilles. Depuis l'entrée principale, la vue porte sur une vaste perspective vallonnée jusqu'à l'escalier monumental de l'hôtel de ville. Sur la droite, canards et cygnes nagent sur le plan d'eau en contrebas, dans le prolongement d'un lacis de fausses rivières et cascades.
La roseraie borde un des côtés du jardin avec une pergola adossée au mur d'enceinte qui de ce côté le sépare de maisons mitoyennes. Comme tous les grands jardins de ce style, il comporte des fabriques :
- Le pavillon gothique
- L'orangerie
- Kiosque Ă musique
- Grotte et "source"
- la tour gothique (ou pavillon gothique), bâtie en 1835, remarquable par l'association de matériaux et de couleurs, au centre d'un petit bassin, inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[2],
- l'orangerie, de style Malmaison,
- les grottes et les cascades « à l'antique », avec une imitation de la nature par des troncs d'arbre en mortier moulé pour construire les ponts et les marches des escaliers.
- le kiosque Ă musique.
Le théâtre de la nature, proche du musée a été mis en place en se servant d'un vallonnement prééxistant. On y accède lors de concerts par la cour du musée, cour carrée très sobre (dont a été déménagé le monument aux morts), ce qui met en valeur les bâtiments qui l'entourent sur trois côtés.
- L'arrière de l'hôtel de ville vu depuis le jardin
- Vue du jardin depuis l'arrière de l'hôtel de ville
- Vallonnement
- L'hôtel Dupuy d'Angeac, le musée
- Pont romantique
- Animalerie
- Pergola de la roseraie
- Théâtre de la nature
- Blues passions 2007 Big George Brock
- Blues passions 2007 Ruthie Foster
Notes et références
- « Jardin de l'hôtel de ville », notice no IA00052873, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Pavillon gothique », notice no PA00104321, base Mérimée, ministère français de la Culture
Annexes
Bibliographie
- Le jardin public de l'hôtel de ville de Cognac, publication de la ville avec la collaboration des étudiants en BTS « assistant de direction » du lycée Jean Monnet.
- Vincent Bretagnolle, « Cognac,un jardin pour la ville », dans Le Festin, avril 2020, no 113, p. 48-53, (ISBN 978-2-36062-252-8)