Janjanbi
Un janjanbi (ăăăăăăç«) est un kaika (en) qui apparaĂźt dans les lĂ©gendes de diffĂ©rents endroits de la prĂ©fecture de Nara oĂč ils sont considĂ©rĂ©s comme des espĂšces d'onibi[1]. Dans la prĂ©fecture de Miyazaki, ils sont aussi appelĂ©s musabi (ăăç«) et kechibi dans la prĂ©fecture de KĆchi[2].
Description
Leur nom vient du son « janjan » qu'ils produisent. Il existe beaucoup de lĂ©gendes oĂč ce sont des gens qui ont commis des suicides doubles ou des commandants militaires et autres dĂ©funts dont les Ăąmes ont Ă©tĂ© transformĂ©es en boules de feu[3].
Toujours à Nara, il y a des légendes différentes et des noms différents selon les régions.
- ByakugĆ-ji, Nara
- Le terme janjanbi dĂ©signe deux boules de feu qui apparaissent dans les cimetiĂšres de ByakugĆ-ji et Daian-ji. Dans la riviĂšre FĆ«fu, les deux boules de feu se rencontrent, s'entrelacent pour finalement retourner dans leurs tombes[3].
- Quand une personne voit ce feu, il se rapproche de cette personne, et mĂȘme quand ceux qui sont chassĂ©s par le janjanbi fuient au milieu d'un Ă©tang, le feu les suivra toujours au-dessus de l'Ă©tang.
- Les lĂ©gendes les disent ĂȘtre homme et femme qui ont commis un double suicide, et depuis qu'ils ont Ă©tĂ© enterrĂ©s dans des temples sĂ©parĂ©s, ils sont devenus des boules de feu qui se rĂ©unissent[3].
- YamatokĆriyama
- Le terme dĂ©signe deux hitodama qui se prĂ©sentent tous les sur le pont au-dessus de la Saho-gawa. Tout comme ceux de la ville de ByakugĆ-ji, ce sont aussi les esprits d'un homme et d'une femme[3].
- Il est dit qu'existait une coutume le selon laquelle 20 hommes et femmes Ă©taient choisis Ă partir de chacun des villages environnants pour danser au-dessus du pont oĂč ils apparaissent frĂ©quemment pour consoler l'esprit des hitodama[3].
- FujichĆ, Tenri
- Le terme janjanbi dĂ©signe une boule de feu qui apparaĂźt Ă partir des ruines d'un chĂąteau et s'envole vers l'ouest. Pour ceux qui la rencontrent, il est nĂ©cessaire de se cacher sous un pont et d'attendre que passe le phĂ©nomĂšne. Il est aussi appelĂ© Zannenbi (æźćż”ç«), litt. « feu de dĂ©ception »)[3]
Le kubikiri jizĆ Ă TainoshĆchĆ, Tenri
- YanagimotochĆ et TainoshĆchĆ, Tenri et Kashihara
- Par une nuit d'Ă©tĂ© lorsque la pluie est proche, en se tournant vers le chĂąteau de TĆichi et en disant hoi hoi, le janjanbi vole Ă la rencontre du visiteur, rendre le son « jan jan », puis disparaĂźt. Il est aussi appelĂ© le hoihoibi (ăă€ăă€ç«)[3]
- Le janjanbi est considĂ©rĂ© ĂȘtre l'onryĆ du commandant militaire TĆtada TĆichi tuĂ© par Matsunaga DanjĆ Ă l'Ă©poque Azuchi Momoyama, et ceux qui le voit seraient, de par la malĂ©diction du nryĆ, malade de la fiĂšvre pendant trois jours et trois nuits[4]. Lorsque TĆtada a Ă©tĂ© tuĂ©, les soldiers tuĂ©s ont tous dit zannen, zannen (dĂ©ception, dĂ©ception) comme une seule voix, ce pourquoi cette clameur a Ă©tĂ© entendue comme jan jan.
- Ăgalement Ă TainoshĆchĆ, Tenri, il existe un jizĆ Ă la tĂȘte sĂ©parĂ©e appelĂ©es la kubikiri jizĆ (« jizĆ dĂ©capitĂ© »), mais il est rapportĂ© qu'un soldat attaquĂ© par un janjanbi dans le passĂ© a brandi son Ă©pĂ©e et accidentellement coupĂ© la tĂȘte d'un jizĆ au bord de la route. On dit qu'Ă la fin, ce soldat est mort complĂštement brĂ»lĂ©.
Notes et références
- ć€ç°ć ć·±, ćč»æłäžçăźäœäșșă㥠IV æ„æŹç·š, æ°çŽć 瀟, coll. « Truth in fantasy »,â , 232é (ISBN 978-4-915146-44-2)
- « æ±æžăźéăžăšăæćŸ ! 性æ±æžéçæŁæ© », ăšăă”ă€ă,â (consultĂ© le )
- æäžć„ćž ç·šè, ćŠæȘäșć ž, æŻæ„æ°è瀟,â , 185é (ISBN 978-4-620-31428-0)
- èéć·§ ăćč»æłćç©äșć žă æ°çŽć 瀟ă1997ćčŽă166é ă (ISBN 978-4-88317-283-2)ă
Source de la traduction
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Janjanbi » (voir la liste des auteurs).
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