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Janet Mondlane

Janet Rae Johnson Mondlane, plus connu sous comme Janet Mondlane, nĂ©e en 1934 Ă  Downers Grove, dans l'Illinois, aux États-Unis, est une militante et femme politique amĂ©ricano-mozambicain, ancienne militante du Front de libĂ©ration du Mozambique (FRELIMO), dont son mari, Eduardo Mondlane, a Ă©tĂ© prĂ©sident.

Janet Mondlane
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Biographie
Naissance
Nom de naissance
Janet Rae Johnson
Nationalités
Formation
Activités
Conjoint
Enfant
Nyeleti Mondlane (en)
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Distinction
Order of Eduardo Mondlane, 1st class (d) ()

Biographie

Janet Rae Johnson est nĂ©e en 1935 dans la petite ville de Downers Grove, en banlieue de Chicago , dans l'Illinois, au sein d'une famille blanche dont les origines sont en partie en Suède. Elle grandit Ă  la campagne, son père Ă©tant mĂ©canicien automobile et gĂ©rant une entreprise familiale[1] - [2]. En 1951, Ă  l'âge de 17 ans, elle participe Ă  un  camp de vacances Ă©vangĂ©lique Ă  Geneva, dans le Wisconsin, oĂą elle fait la connaissance du jeune Eduardo Mondlane, de quinze ans son aĂ®nĂ©. Janet Rae Johnson et Eduardo Mondlane commencent une Ă©troite relation Ă©pistolaire, et se  rencontrent plusieurs fois, jusqu'Ă  ce qu'en 1956, ils se marient, malgrĂ© les rĂ©ticences de sa famille et après de longues procĂ©dures en raison du caractère interracial de ce mariage (les lois sur le mĂ©tissage, aux États-Unis n'ayant Ă©tĂ© abolies que dans la dĂ©cennie suivante). Ensemble, ils s'installent Ă  Chicago, et effectuent des Ă©tudes Ă  l'UniversitĂ© Northwestern. Plus tard, ils dĂ©mĂ©nagent Ă  New York. Leurs enfants naissent dans cette pĂ©riode,  Eduardo Jr. en 1957, Jennifer Chude en 1958 et Nyeleti Brooke en 1962[1].

En 1963, elle rejoint son mari, avec ses enfants, Ă  Dar es Salam. Eduardo Mondlane avait quittĂ© un poste Ă  l'UniversitĂ© de Syracuse pour s'installer en Tanzanie devenue indĂ©pendante, et contribuer Ă  la lutte pour l'indĂ©pendance du Mozambique. Ă€ Dar es Salam, une nouvelle organisation, nĂ©e de la fusion, en , de petites factions politiques mozambicaines, le FRELIMO, a installĂ© son quartier gĂ©nĂ©ral[3]. Tandis qu'Eduardo est choisi comme prĂ©sident de ce mouvement de LibĂ©ration,  Janet Mondlane prend en charge le Mozambique Institute de ce FRELIMO, un centre de formation pour tous les prĂ©occupations non-militaires. Entre autres, il s'agit de construire des Ă©coles pour la population locale dans tansanisch-mozambicain dans la zone frontalière entre la Tanzanie et le Mozambique. Elle est Ă©galement souvent Ă  l'Ă©tranger pour faire connaĂ®tre le FRELIMO[2] - [4].

Lorsqu'un colis piĂ©gĂ© tue Eduardo Mondlane le , Janet Mondlane se trouve Ă  Genève, en Suisse, et n'est de retour en Tanzanie que deux jours plus tard. Le prĂ©sident tanzanien, Julius Nyerere, est Ă  ses cĂ´tĂ©s Ă  l'enterrement de son mari[5]. Le FRELIMO  dĂ©cide que la famille doit s'installer, pour des raisons de sĂ©curitĂ©, au  Camp de Bagamoyo dans la brousse tanzanienne, oĂą elle reprend ses activitĂ©s. 

Dans le cadre de l'indépendance du Mozambique en 1975, Janet Mondlane s'installe avec ses trois enfants, dans la capitale mozambicaine , Maputo. Elle y assume diverses fonctions au sein du jeune État, et dirige quelque temps le ministère de la Santé du pays. Par intermittence, elle est également député à l'Assemblée populaire nationale. De 1986 à 1992, elle s'occupe notamment de la Croix-Rouge, et de 2000 à 2003, du conseil national contre le SIDA[6].

En 1996, Janet Mondlane crĂ©e une Fondation pour  la mĂ©moire de son dĂ©funt mari (Fundação Eduardo Mondlane). En 2011, elle se voit dĂ©cerner un doctorat honoris causa par l'UniversitĂ© Eduardo-Mondlane[7]. Selon les mĂ©dias, elle a renoncĂ© Ă  la citoyennetĂ© amĂ©ricaine[1].

Références

  1. (en) Laurinda Keys, « Illinois-Born Widow of African Revolutionary Eduardo Mondlane Hopes for Peace », The Los Angeles Times,‎ (lire en ligne)
  2. (en) Tor Sellström, « Janet Modlane », The Nordic Africa Institute,‎ (lire en ligne)
  3. (en) Albert J. McQueen et John D. Elder, « Eduardo Chivambo Mondlane », sur oberlin.edu
  4. (en) Tor Sellström, Sweden and National Liberation in Southern Africa : Solidarity and assistance, 1970-1994, Nordic Africa Institute, (lire en ligne), p. 79-82
  5. (en) William Minter, « An Unfinished Journey », dans No Easy Victories: African Liberation and American Activists Over a Half Century, 1950-2000, (lire en ligne), p. 9-10
  6. Élise Colette, « Oui, j’ai le sida… », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  7. (pt) « Janet Mondlane distinguida “Doctora Honoris Causa” », O Païs,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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