Jamie Margolin
Jamie Margolin, née le à Seattle (État de Washington), est une militante américaine pour la lutte contre le réchauffement climatique.
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Écologiste, militante climatique |
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100 Women () |
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Biographie
Fille unique d'un père juif et d'une immigrée colombienne, Jamie Margolin est originaire de Seattle[1]. Elle est une activiste qui en 2017, à l'âge de 15 ans, fonde avec Nadia Nazar l'organisation de jeunesse contre le changement climatique Zero Hour[2] - [3] dont elle est la codirectrice exécutive[4]. Sa décision de fonder Zero Hour fait suite à deux événements environnementaux : l'ouragan Maria qui détruit Porto Rico en 2011[5] et les problèmes pulmonaires ressentis à Seattle après des feux de forêts au Canada en 2017[4].
Elle décide de s'engager après l'élection présidentielle américaine de 2016 qui voit l'élection du climatosceptique Donald Trump et lance sur Twitter l'idée d'une marche d'adolescents pour le climat qui, après un an de préparatifs, se déroule le à Washington, quelques semaines avant que la jeune suédoise Greta Thunberg ne débute sa grève scolaire le [1]. Pour autant, elle regrette leur médiatisation trop exclusive, attirant l'attention par exemple sur les jeunes sioux de la tribu lakota qui protestent depuis 2016 contre la construction d'un oléoduc dans le Dakota du Nord[1], qui devait initialement avoir un autre itinéraire, refusé par les habitants de la ville de Bismarck[6]. Au-delà des seules considérations environnementales, elle affirme que « nous devons démanteler les systèmes d'oppression qui ont fait émerger et se perpétuer la crise climatique, en incluant le colonialisme, le racisme et le patriarcat » soulignant que les communautés pauvres sont généralement les premières touchées par les effets du dérèglement du climat ou la proximité d'industries polluantes, et que les déplacés climatiques sont principalement des femmes, alors que les plus aisés peuvent s'en protéger par exemple par des digues[6]. Elle affirme ainsi qu'après que l'ouragan Katrina a dévasté La Nouvelle-Orléans en 2005, les propriétaires noirs avaient reçu des indemnités plus faibles que les propriétaires blancs et que beaucoup d'entre eux n'ont jamais pu revenir dans leur ville[6].
Elle est l'une des parties prenantes de la l'affaire Aji P. v. Washington par laquelle l’État de Washington est trainé en justice pour inaction face au changement climatique[5] - [7].
Elle est invitée à témoigner devant le Congrès des États-Unis, le puis le à Copenhague devant les maires du réseau des villes du C40 Cities Climate Leadership Group[1].
Elle intervient en septembre 2020 Ă propos des feux de forĂŞt en Californie dans l'Ă©mission "A l'air libre" sur mediapart.fr[8].
Notes et références
- Anne-François Hivert, « Jamie Margolin, l’autre Greta Thunberg », sur Le Monde, (consulté le )
- (en) Alexandra Tempus, « Five Questions For: Youth Climate Activist Jamie Margolin on #WalkoutToVote », sur Progressive, (consulté le )
- (en) « How to build a climate movement before your 17th birthday », sur Grist, (consulté le )
- (en) Sarah Sloat, « This 17-Year Old Activist Is Changing the Way We Talk About the Climate Crisis », sur Inverse (consulté le )
- (en) « Jamie Margolin, Youth Climate Activist », sur Ultimate Civics (consulté le )
- (en) Jamie Margolin, « We were already over 350ppm when I was born », sur The Guardian, (consulté le )
- (en) Jamie Margolin, « I sued my state because I can't breathe there. They ignored me », sur The Guardian, (consulté le )
- « Jamie Margolin: «Si un ciel rouge, ça ne vous inquiète pas, alors vous avez un problème» », sur Mediapart (consulté le )