James Lamb (1er baronnet)
Sir James Bland Lamb, 1er baronnet ( - ), né James Burges et connu sous le nom de Sir James Burges, baronnet, entre 1795 et 1821, est un auteur, avocat et membre du Parlement britannique.
Membre du 16e Parlement de Grande-Bretagne (d) |
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George Burgess (d) |
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Anne Whichnour Somerville (d) |
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Mary Anne Burges (en) |
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Sir |
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Jeunesse et éducation
Né James Burges, il est le fils unique de George Burges et Anne Whichnour Somerville. Sa mère est la fille de James Somerville, 12e Lord Somerville[1]. Son père se distingue à la bataille de Culloden en capturant l'étendard de Charles Édouard Stuart et est plus tard trésorier adjoint à Gibraltar [2].
Il fréquente la Westminster School puis entre à l'University College d'Oxford en 1770 avant d'étudier le droit à Lincoln's Inn en 1773.
Carrière politique
Burges est élu au Parlement comme député de Helston de 1787 à 1790. Il exerce ensuite les fonctions de sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères entre 1789 et 1795 avant de devenir baronnet le 21 octobre 1795 et chevalier maréchal de la maison de sa majesté en novembre de la même année [3] où il joue un rôle important dans le couronnement de George IV [4].
Ecriture et poésie
Burges est un écrivain ambitieux et productif. Il est bien établi et est un ami de William Cumberland et de John Graves Simcoe [5] et mécène de Thomas Dermody. Il est lié par mariage à Lord Byron. Il écrit la musique de l'Ode aux passions de William Collins et écrit le prologue de Vortigern et Rowena (1796).
Il écrit de longs poèmes. La Naissance et le triomphe de l'amour est publié en 1796 mais ce poème de 16 000 vers est très mal reçu. Il est cité comme un projet connu pour son manque de succès. Malgré l'ignominie, Burges dispose toujours d'un prestige et de fonds lui permettant de s'adonner à ses intérêts littéraires. Il écrit une introduction pour le faux shakespearien de William Henry Ireland. Burges continue à publier de la poésie et une de ses pièces est jouée à Drury Lane. En dépit d'être défendu par Lord Byron, aucune autre pièce n'a suivi [2].
Il écrit une introduction à une édition ultérieure de la suite de Pilgrim's Progress, Progress of the Pilgrim Good-Intent in Jacobinical Times. Dans cette introduction, il révèle que le véritable auteur de l'ouvrage est sa sœur douée Mary Ann Burges [2].
Famille
Burges se marie trois fois. Il épouse Elizabeth Noel, deuxième fille d'Edward Noel, 1er vicomte Wentworth en 1777 mais n'ont aucun enfant. Il se remarie avec Anne, troisième fille du lieutenant-colonel Lewis Charles Montolieu, baron de St Hippolite et a [6] :
- Charles Montolieu (1785-1864), 2e baronnet.
- Wentworth Noel (né le ), enseigne dans les Coldstream Guards, il est tué lors du Siège de Burgos en 1812 pendant la guerre d'Espagne[7]
- Somerville Waldemar (né le 7 mars 1794), enseigne au Grenadier Guards, perd une jambe à la bataille de Waterloo en 1815 [7]. En 1821, il épouse Mademoiselle Mélanie-Marianne Meray, fille du capitaine Meray, de l'armée française [6].
- Clara Maria (d. 4 février 1821).
- Emilia Charlotte, qui épouse le major-général Sir Hugh Halkett le 25 mai 1810.
- Caroline Eliza Anne (d. 20 novembre 1863).
- Sophie Anne (d.11 octobre 1858), qui épouse Warburton Davies le 21 décembre 1821.
- Julia Octavia (d. 28 octobre 1826).
En 1812, il se marie pour la troisième fois à Lady Margaret Fordyce, veuve d'Alexander Fordyce et fille de James Lindsay (5e comte de Balcarres). Le couple n'a pas d'enfants [6] [8].
Le 25 octobre 1821, son nom est légalement changé en James Bland Lamb par licence royale.
Ouvrages
- Épître héroïque du sergent Bradshaw à John Dunning . 1780.
- Considérations sur le droit de l'insolvabilité. 1783.
- Une lettre au comte d'Effingham. 1783.
- Adresse aux gentilshommes campagnards d'Angleterre. 1789.
- Lettres sur l'agression espagnole à Nootka. 1790.
- Récit de la négociation entre la France et l'Espagne en 1790. 1790.
- Les lettres d'Alfred : une revue de l'état politique de l'Europe. 1792.
- La naissance et le triomphe de l'amour. 1796
- Richard le premier : un poème en dix-huit livres. 2 vol., 1801.
- L'exodiade [avec Richard Cumberland ]. 1807, 1808.
- Les richesses, ou la femme et le frère : une pièce de théâtre. 1810.
- Chansons, duos, etc. dans Tricks on travellers, un opéra-comique. 1810.
- Drames. 2 vol., 1817.
- Le chevalier dragon : un poème en douze chants. 1818.
- Raisons en faveur d'une nouvelle traduction des écritures saintes. 1819.
- Une enquête sur les atermoiements attribués à la Chambre des Lords. 1824.
- Extraits des lettres et de la correspondance, éd. Hutton. 1885.
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sir James Lamb, 1st Baronet » (voir la liste des auteurs).
- thepeerage.com Sir James Bland Lamb, 1st Bt.
- David Hill Radcliffe, ‘Burges, Sir James Bland, first baronet (1752–1824)’, Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004 accessed 4 Aug 2014
- « Archived copy » [archive du ] (consulté le )
- David McClure, "BBC Local Hero Caroline Burges and Eglinton Castle" http://www.ayrshirehistory.org.uk/Shorts/localhero.htm
- John Graves Simcoe, 1752-1806 by Mary Beacock Fryer, Christopher Dracot, p89
- Burke 1869, p. 656.
- Gronow 1863, p. 22.
- Major & Murden. A Georgian Heroine: The Intriguing Life of Rachel Charlotte Williams Biggs
Bibliographie
- Bernard Burke, A Genealogical and Heraldic Dictionary of the Peerage and Baronetage of the British Empire, London, Harrison, (lire en ligne)
- Rees Howell Gronow, Recollections and Anecdotes: Being a Second Series of Reminiscences of the Camp, the Court, and the Clubs, Smith, Elder, (lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) British Museum
- (en) National Portrait Gallery
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :