Jacques de Bourgues
Jacques de Bourgues, sieur de La Jaunays, mort en 1661, fut maire de Nantes de 1647 à 1648.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 83 ans) Nantes |
Activité | |
Parentèle |
Augustin Pierre de Bourgues Étienne de Bourgues (d) (neveu) |
Propriétaire de |
Manoir de la Petite Jaunaie (d) |
---|
Biographie
Jacques de Bourgues est le fils de Jacques de Bourgues, sieur de la Champaignière, et de Françoise Arnollet. Il épouse Jeanne Langlois puis Jeanne Gaborit.
Il conduisit une carrière municipale. Consul de la ville en 1616, échevin en 1621, sous-maire en 1624 puis maire en 1647.
Il fait construire le manoir de la Petite Jaunaie[1], à Saint-Sébastien-sur-Loire.
Famille de Bourgues
La famille de Bourgues (ou de Burgos) est une famille originaire d'Espagne, cataloguée en France comme une famille d'ancienne bourgeoisie de Bretagne[2], issue de Jacques de Bourges, bourgeois de Nantes en 1498.
Jacques de Bourgues apparaît dès 1498 sur les listes d'impositions exceptionnelles. Le nom francisé indique une implantation ancienne. Un descendant, autre Jacques de Bourgues, dit l'aîné, sieur de la Champagnère, épousa en 1572 Françoise Arnollet dont il eût treize enfants. Les noms des parrains et marraines : d'Aragon, d'Espinoze, de Marques ou Rhuiz montrent que les liens avec la communauté espagnole de Nantes sont forts. Un de ses fils devient maire de Nantes. Après, ces fonctions municipales, les Bourgues poursuivirent une brillante carrière à la Chambre des comptes de Bretagne.
Armoiries
Les armes de la famille de Burgos portent une chaîne d'or indiquant que la famille avait logé le roi d'Espagne.
- Dans l'armorial d'Hozier, on trouve Josef de Bourgues, marchand à Nantes. Son blason représenté est de Gueules à la quintefeuille d'or, accompagnées de quatre cœurs d'argent.
- Dans le nobiliaire de Potier de Courcy, les Sr de la Jaulnays, ont pour blason de Gueules au château d'or sommé de trois tours de même, accompagné d'une fleur de lys d'or en pointe, à la bordure d'azur, chargée de cinq coquilles d'argent, trois en chef et deux en flanc, celle-ci liées par une chaîne de même, avec une étoile d'or entre la fleur de lys et la chaîne.
Notes et références
- Jaunaye, Jaunais
- Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, ed. Sedopols, 2012, p.149
Voir aussi
Bibliographie
- Le commerce atlantique franco-espagnol: acteurs, négoces et ports (XVe - XVIIIe siècle), de Jean-Philippe Priotti et Guy Saupin (2008)
- Le Port de Nantes à 3000 ans, de Catherine Decours (2006)
- Guy Saupin, Nantes au XVIIe siècle : Vie politique et société urbaine, Presses universitaires de Rennes, 2015