Jacques Robert de Conantre
Jacques Robert de Conantre (ou Jacques Robert), né le à Paris et mort le à Alexandrie (Marengo), est un homme militaire et haut fonctionnaire français.
Préfet de Marengo | |
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Préfet de l'Ardèche | |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 54 ans) Alexandrie |
Nationalité | |
Activités |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/172/11)[1] |
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Biographie
Jacques Robert est le fils de Claude-Henri Robert-Conantre, capitaine au régiment de Berry-Infanterie, régiment incorporé en 1762 au régiment d'Aquitaine. Robert entre le à 17 ans comme volontaire à ce même régiment d'Aquitaine (infanterie). Il est promu au rang de sous-lieutenant sans appointements le et sous-lieutenant le [2].
En 1776, le régiment d'Aquitaine est dédoublé, ses 2e et 4e bataillons formant le régiment d'Anjou et Robert devient sous-lieutenant de chasseurs au régiment d'Anjou lors de sa formation le ; il est promu lieutenant en 2° le et lieutenant en l° [3].
Par la loi du [4], la gendarmerie nationale française est créée. Quelques mois plus tard, le , Robert devient lieutenant de gendarmerie nationale dans le département d'Indre-et-Loire où il est promu capitaine le suivant.
Le [5], il devient aide de camp de Jacques Henri de Moreton de Chabrillan, général de brigade du corps d'armée du Nord[6].
Il devient ensuite Chef du 3e bataillon des volontaires nationaux du département d'Indre-et-Loire lors de sa formation le . Par la réorganisation des corps d'infanterie français il devient Chef de brigade de la 139e demi-brigade d'infanterie de première formation lors de sa formation le 23 prairial an II (). Toujours par réorganisation, il devient le 9 prairial an V () chef de brigade de la 21e demi-brigade, où il sert jusqu'au 1er germinal an VIII (). Il quitte le corps d’infanterie au moment de sa nomination de sous-inspecteur aux revues (fonction au rang de colonel, créée par décret du 26 ventôse an VIII ()[7]) fin [6].
Il est inspecteur aux revues (au rang de général de brigade) au moment de sa nomination de préfet de l’Ardèche, le 11 brumaire an X ()[8]. Il est nommé préfet du département de Marengo le , choisi pour son passé de militaire, et où il est considéré « un excellent homme, un très-bon administrateur » [9]. Il meurt à Alexandrie aux suites d’une maladie le .
DĂ©corations
Chevalier de la legion d'honneur.
Références
- « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_1031 » (consulté le )
- Louis Bergeron et Guy Chaussinand-Nogaret, Grands notables du Premier Empire : notices de biographie sociale: Vaucluse. Ardèche, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 1978, p. 104.
- Charles Clerc, Historique succinct du 139e régiment d'infanterie, 1894, p. 100.
- Loi relative Ă l'organisation de la gendarmerie nationale, Le Cahier Toulousain
- Décret du 18 mai portant établissement d'un détachement de gendarmerie nationale à la suite de chaque armée, in : Jean Baptiste Duvergier, Collection complete des lois, decrets, ordonnances, reglemens et avis du Conseil d'État Tome 4, 1824, p. 193
- Charles Clerc, op.cit.
- L'Inspecteur aux Revues, www.generalboinod.com
- Recueil des loix de la République française et des actes des autorités constituées, depuis le Régime constitutionnel de l'an VIII, Vol 6 p. 291
- Mémoires de Constant, premier valet de chambre de l'empereur, sur la vie privée de Napoléon, sa famille et sa cour, Volume 6, 1831 p. 289