Jacques Boyer-Brun
Jacques Boyer-Brun (1764-1794) est un polémiste français.
Jacques Boyer-Brun
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Polémiste |
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François-Marie Boyer (d) |
Biographie
Jacques Marie Boyer, dit Boyer-Brun, naît à Nîmes en 1764[1].
En 1786, il fonde le Journal de Nîmes. Substitut du procureur de la commune de Nîmes (1790), il s'oppose virulemment à la Révolution française. Il fait notamment signer en réclamant le retour du catholicisme comme religion d'État, ce qui provoque sa fuite de Paris où il s'était installé. En 1791, il collabore au Journal général de France, avant de prendre l'année suivante la direction du Journal du peuple.
Arrêté en avec sa compagne Avoye Paville, il est guillotiné le suivant à Paris[1].
Il est le père de François-Marie Boyer, qui deviendra bâtonnier de l'ordre des avocats de Nîmes[2].
Ouvrages
Références
- Bernié-Boissard, Boissard et Velay 2009.
- « Intérêts et faits locaux », Gazette du Bas Languedoc, 23 janvier 1848, p. 3 (lire en ligne).
Annexes
Bibliographie
- Anne-Marie Duport, « De Nîmes à Paris, le publiciste Boyer-Brun (1755-1794) », Revue d'histoire moderne et contemporaine de Nîmes et du Gard, SHNG, no 10,‎ , p. 12-15 (ISSN 1763-4946, BNF 39081996).
- Annie Duprat, « Le regard d'un royaliste sur la Révolution : Jacques-Marie Boyer de Nîmes », Annales historiques de la Révolution française, no 337,‎ , p. 21-39 (lire en ligne).
- Catherine Bernié-Boissard, Michel Boissard et Serge Velay, « Boyer de Nîmes, Jacques Boyer, dit Boyer-Brun », dans Petit dictionnaire des écrivains du Gard, Nîmes, Alcide, (ISBN 978-2-917743-07-2), p. 92.
- « Jacques Boyer-Brun (1764-1794) », dans le Dictionnaire des journalistes (1600-1789), en ligne.
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