Jacques-Louis HĂ©non
Jacques-Louis Hénon ( à Lyon - à Montpellier) est un médecin, botaniste et homme politique français[1].
Maire Lyon | |
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(Ă 69 ans) Montpellier |
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Aurélie Hénon-Favre (d) |
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Abréviation en botanique |
HĂ©non |
Biographie
Jacques-Louis est le fils de Jacques-Marie Hénon, vétérinaire, sous-directeur de l'École vétérinaire de Lyon. Après des études de médecine à Montpellier, il s'établit en 1841 à la Guillotière, où il s'occupe des pauvres. Comme son père, mort quand il n'avait que 7 ans, il est reçu membre de l'Académie de Lyon. En 1843, il devint conseiller municipal de la Guillotière. Membre de l'opposition libérale sous Louis-Philippe, il participe en républicain aux évènements de 1848 et à l'élection de 1851[1].
Sous le Second Empire, il se présente à la Croix-Rousse et est élu député du Rhône (de 1852 à 1869). Un des rares députés républicains, il intervient sur des questions locales — comme le retour à une municipalité élue à Lyon. En 1868, il participe à la fondation du journal l'Électeur libre, qu'il dirige quelques mois en 1868/69[1].
Lors de la proclamation de la Troisième République à Lyon, il est un des membres modérés du Comité de Salut Public qui s'installe à l'Hôtel de Ville. Pour parer aux menées révolutionnaires qui se développent en ville, le préfet organise en toute hâte des élections municipales. Hénon est élu maire de Lyon du à , avec à ses côtés Désiré Barodet et Antoine Gailleton. Entré en fonction le , il doit faire face à l'insurrection ouvrière du , fomentée par Bakounine spécialement venu de Genève, puis à l'émotion soulevée par la mort du Commandant Arnaud, puis à une Commune de Lyon qui avorte bientôt. Il s'en tire par la conciliation, ce qui lui vaut les félicitations d'Adolphe Thiers, mais lui aliène ses électeurs. Malade du cœur, il délègue de plus en plus ses fonctions à Désiré Barodet, et meurt rapidement en plein mandat, le [2].
Hommages
Une rue et une station de métro portent son nom à la Croix-Rousse, quartier de Lyon[3].
Le genre de plantes Henonia Moq. (1849), de la famille des Amaranthaceae, lui est dédié[4].
Notes et références
- Dict. Académiciens de Lyon, p. 667.
- Dict. Académiciens de Lyon, p. 668.
- « Rue Hénon », sur Rues de Lyon (consulté le ).
- Burkhardt, Lotte, 2022. Eine Enzyklopädie zu eponymischen Pflanzennamen: Von Menschen & ihren Pflanzen. Berlin, Botanic Garden and Botanical Museum Berlin, Freie Universität Berlin. doi : 10.3372/epolist2022.
Voir aussi
Bibliographie
- Georges Barale et Dominique Saint-Pierre (dir.), « Henon, Jacques-Louis », dans Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, Lyon, éd. ASBLA de Lyon, (ISBN 978-2-9559-4330-4, présentation en ligne), p. 667-669.
- Béghain P., Benoît B., Corneloup G., Thévenon B., 2009, Dictionnaire historique de Lyon, Ed. Stéphane Bachès, Lyon.
- « Jacques-Louis Hénon », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Articles connexes
- Histoire de Lyon
- Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine#La guerre de 1870 (événements insurrectionnels de à Lyon et arrestation de Bakounine par Hénon)
Liens externes
- « Jacques Louis Hénon (Lyon 31 mai 1802 – Montpellier, 31 mars 1872) », sur Archives municipales de Lyon (consulté le )
- Ressources relatives Ă la recherche :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative Ă la vie publique :
Hénon est l’abréviation botanique standard de Jacques-Louis Hénon.
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