Accueil🇫🇷Chercher

Jacob Maurer

Johann Jacob Maurer, né le à Schaffhouse, mort le 30 ou le à Utrecht[1], est un peintre néerlandais d’origine suisse.

Jacob Maurer
Autoportrait de Jacob Maurer dans son atelier, vers 1770.
Naissance
Décès
30 ou 31 août 1780
Utrecht
Nom de naissance
Johann Jacob Maurer
Nationalité
suisse, néerlandaise
Activité
peinture, dessin
Lieux de travail
Mouvement
baroque tardif
Influencé par

Biographie

Maurer naît à Schaffhouse, en Suisse. Encore mineur, il part en 1753 aux Pays-Bas. Une partie du voyage s'effectue par bateau ; lors du voyage son bateau est attaqué par des soldats français. Maîtrisant la langue française, Maurer négocie avec les soldats et empêche un pillage[2]. Après des débuts comme stucateur à Amsterdam[3], il s'inscrit à la Stadstekenacademie, où il s'initie à la peinture et au dessin et fait de grands progrès[3]. Il reçoit une médaille d'or de l' académie[3], et en 1762 il figure dans la liste des membres de première classe[3]. Il se fait connaître grâce à Cornelis Ploos van Amstel, qui devient son mécène[4].

Plus tard, Maurer s'installe à Utrecht, où il devient professeur et directeur à la Teekenacademie (académie de dessin). Il a notamment comme élèves Christiaan van Geelen, Bernard Schreuders et son compatriote Johann Heinrich Wüest[4].

Ĺ’uvres

Ses tableaux dans la tradition néerlandaise, représentent le plus souvent, des maisons au bord d'un canal, à Amsterdam notamment[5]. Il peint aussi des portraits[6], décrits comme « très ressemblants »[3]et ses sujets « attachants »[7]. Dans sa façon d'utiliser les proportions et les couleurs, il a été influencé par Gérard de Lairesse, Jan Verkolje et Nikolaas Verkolje[7].

Notes et références

  1. (nl) « Ontdek behangselschilder, schilder Jacob Maurer », sur rkd.nl (consulté le )
  2. (de) H. E. Fierz-David, H. Schuster et K. Risch, « Die Kunstseide », Journal of the Society of Chemical Industry, Zurich, Beer & Cie., vol. 49, no 25,‎ , p. 522 (ISSN 0368-4075 et 1934-9971, DOI 10.1002/jctb.5000492511, lire en ligne, consulté le ).
  3. (nl) Roeland van den Eynden et Adriaan van der Willigen, Geschiedenis der vaderlandsche schilderkunst: sedert de helft der XVIII eeuw, A. Loosjes, Pz., (lire en ligne), p. 234
  4. (de) Karl Mayer, Systematisches Verzeichniss der Versteinerungen des Helvetian der Schweiz und Schwabens, Schabelitz, (lire en ligne).
  5. (nl) « Herengracht 550 Amsterdam | Amsterdamse grachtenhuizen », sur www.amsterdamsegrachtenhuizen.info (consulté le ).
  6. (nl) J. Immerzeel, De levens en Werken der Hollandsche en Vlaamsche kunstschilders, beeldhouwers, graveurs en bouwmeesters, J. C. van Kesteren, (lire en ligne), p. 209.
  7. (nl) Roeland van den Eynden et Adriaan van der Willigen, Geschiedenis der vaderlandsche schilderkunst: sedert de helft der XVIII eeuw, A. Loosjes, Pz., (lire en ligne), p. 235.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.