Jón Gnarr
Jón Gnarr, né Jón Gunnar Kristinsson le , est un acteur, humoriste, et homme politique islandais, maire de Reykjavik de 2010 à 2014.
Jón Gnarr | |
Jón Gnarr à Francfort-sur-le-Main, en 2011. | |
Fonctions | |
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Maire de Reykjavik | |
� (3 ans, 11 mois et 28 jours) |
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Prédécesseur | Hanna Birna Kristjánsdóttir |
Successeur | Dagur B. Eggertsson |
Biographie | |
Nom de naissance | Jón Gnarr Kristinsson |
Date de naissance | |
Nationalité | Islandaise |
Parti politique | Meilleur parti |
Profession | Acteur Humoriste |
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Maires de Reykjavik | |
Biographie
Fils d'un père communiste stalinien, Jón Gnarr est atteint de dyslexie et de troubles de l'attention. Il se désintéresse de l'école et fait deux tentatives de suicide à 16 ans. Il commence sa carrière en faisant de la radio et est bassiste dans un groupe de punk des années 1980 nommé Nefrennsli (« Nez qui coule » ou « Les Morveux »)[1]. Membre du duo comique TvÃhöfði (is), il écrit et joue dans plusieurs épisodes de l'émission comique islandaise Fóstbræður. Il participe également à des spectacles d'humour sous le nom de scène Jónsi Punk. En 2009, il tient le rôle principal dans le film Bjarnfreðarson (is)[2].
Fin 2009, cinq mois avant les élections, il forme le Besti Flokkurinn (« le Meilleur Parti »), un parti satirique qui parodie les partis politiques islandais. Son programme prévoyait la construction d'un Disneyland près de l'aéroport, la distribution de serviettes gratuites dans les piscines municipales et autres projets fantasques[3], mais avec un engagement écologique fort et la volonté d'une meilleure transparence de la vie politique.
Le Besti Flokkurinn gagne les élections municipales de Reykjavik en remportant 6 sièges sur 15 au conseil municipal, lui permettant d'être élu maire le . En 2014, il laisse la place à un membre de sa coalition, le social-démocrate Dagur B. Eggertsson, secrétaire général et vice-président du Parti social-démocrate : ce dernier avait assuré l'intérim de l'exécutif municipal de 2007 à 2008, après la démission forcée de Vilhjálmur Þórmundur Vilhjálmsson, à la suite de l'explosion de la majorité formée en 2006, causée par la rupture entre le Parti du progrès et le Parti de l'Indépendance.
Malgré sa grande popularité, notamment chez les jeunes et les progressistes, Jon Gnarr explique ainsi son désir de redevenir simple conseiller municipal : « J'ai été maire pendant quatre ans ; dans notre pays, c'est la durée d'un mandat présidentiel ou législatif. J'ai toujours milité pour la démocratie participative, pour la transparence politique et la lutte contre la corruption, c'est pour cela qu'en tant que maire, bien que l'on m'ait beaucoup critiqué là -dessus, j'ai toujours décidé de concert avec les habitants de ma ville et que j'ai très souvent usé du référendum ; mais l'exercice du pouvoir a un temps, et cette chance doit aussi échoir à d'autres hommes de qualité. »
Jón Gnarr est le père de cinq enfants, dont sa fille Margret, championne de bodybuilding[1] - [2].
Publications
Filmographie
Il a tourné en particulier dans des séries TV islandaises[4].
- 2010 : I Make Sense of Humour (série télévisée)
- 2009 : Fangavaktin (série télévisée)
- 2008 : Dagvaktin (série télévisée)
- 2007 : Næturvaktin (série télévisée)
- 2004 : SvÃnasúpan (série télévisée)
- 1997 : Fóstbræður (série télévisée)
Prix et récompenses
Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jón Gnarr » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
- Jón Gnarr : quatre ans d'anarchie, quel bonheur !, extraits du Tages-Anzeiger (Zurich), par Constantin Seibt, repris dans Courrier international no 1239, juillet-août 2014, pages 22 à 24.
- « Biographie de Jón Gnarr », sur Leaders-europe.com
- « Un ancien punk, maire de Reykjavik », sur Batiactu.com,
- Jón Gnarr sur IMDb