Ivonet Omnes
Ivonet Omnes, un clerc breton du XIVe siècle, a copié ce qui est considéré comme les plus anciens fragments connus de poèmes en langue bretonne.
Décès |
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Ivonet Omnes, copiste, a inséré plusieurs vers bretons dans le manuscrit qu'il copiait en 1350, le Speculum historiale de Vincent de Beauvais, conservé à la Bibliothèque nationale[1]. C'est là qu'André Antoine Thomas a découvert en 1913, à cinq endroits, des fragments courts de vers bretons venant de poésies d'amour populaires[1] ; dans un de ces ajouts, le copiste indique son nom : Iuonet Omnes.
Texte original | Texte modernisé par Léon Fleuriot | Traduction |
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an guen heguen am laouenas |
Ar wenn hewen am laouenas |
La blanche souriante m'a réjoui |
Notes et références
- Vendryes 1953, p. 382.
Bibliographie
- Joseph Vendryes, « Phrases bretonnes de la fin du XIVe siècle », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, no 97.4,‎ , p. 382.
- Joseph Loth, Revue celtique, XXXIV, 241.
- Émile Ernault, Revue celtique, XXXIV, 249 ; XXXV, 129.