Ivanne Trippenbach

Ivanne Trippenbach clôt ses études secondaires au lycée Albert Camus de la commune Bois-Colombes dont elle est originaire[1].

Diplômée d'un master en affaires publiques à Sciences Po Paris en 2015, elle poursuit ses études au Centre de formation des journalistes (CFJ), dont elle sort diplomée deux ans plus tard, en 2018[1].

Elle commence sa carrière journalistique en 2016 au quotidien L'Opinion. Elle y assure le suivi des questions régaliennes (sécurité, justice, immigration)[2]. Elle y révèle notamment le projet de réforme de la loi de 1905 envisagé par le gouvernement d'Édouard Philippe[3] et le rapport de la préfecture de police de Paris sur la doctrine d'usage des LBD après les épisodes des Gilets jaunes[4]. À partir de 2018, elle suit l'extrême-droite française et notamment le Front national devenu Rassemblement national (RN). Elle publie l'un des premiers portraits de Jordan Bardella[5], pressenti comme tête-de-liste du RN aux élections européennes de mai 2019.

En 2019, elle publie une enquête sur Emmanuelle Gave[6], pressentie candidate aux élections européennes sur la liste de Nicolas Dupont-Aignan, et son père Charles Gave, financier de la campagne. Elle écrit également une enquête sur les dérives d'extrême-droite du club de chasse Saint-Hubert Club de France[7], qui provoque la démission de son président Henri de Grossouvre[8], fils de François de Grossouvre, ancien conseiller de François Mitterrand.

En septembre 2021, elle rejoint la rédaction du quotidien Le Monde pour suivre l'extrême-droite durant la campagne présidentielle de 2022 avec le journaliste Franck Johannes. Elle suit les campagnes des candidats Marine Le Pen et Éric Zemmour[9]. Elle publie un portrait de Christophe Bay, directeur de campagne de Marine Le Pen et ancien préfet, dans lequel elle révèle ses frasques et les enquêtes administratives dont il a fait l'objet après ses passages dans l'Aube et en Dordogne[10].

Ivanne Trippenbach est également co-autrice en octobre 2018 avec Gérard Davet et Fabrice Lhomme du livre-enquête Inch'Allah : l'islamisation à visage découvert aux éditions Fayard, qui donne lieu à controverses. Il relate la présence du rigorisme islamique dans certains milieux du département de Seine-Saint-Denis, en particulier à la RATP et au sein des établissements scolaires. L'ouvrage revient sur la polémique du "café de Sevran", qui a marqué la campagne présidentielle de 2017.

Elle intervient comme invitée dans des émissions de décryptage de l'actualité politique comme C dans l'air[11] - [12].

Dans son livre "Je n'ai pas dit mon dernier mot", Eric Zemmour revient sur sa campagne présidentielle de 2022 et pourfend "la journaliste du Monde, dont le rire se voulait charmant mais qu'altérait un regard qui me faisait penser à Milady dans les Trois Mousquetaires, jamais à court d'un stratagème pour planter un couteau dans la gorge de ses ennemis, en l'occurrence le "polémiste d'extrême droite" que j'étais." [13].

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