Irma Rapuzzi
Irma Rapuzzi, née le à Cadolive et morte le [1] dans le 11e arrondissement de Marseille[2] - [3], est une femme politique française.
Irma Rapuzzi | |
Fonctions | |
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SĂ©natrice des Bouches-du-RhĂ´ne | |
– (34 ans, 3 mois et 12 jours) |
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Élection | 19 juin 1955 |
Groupe politique | Socialiste |
Successeur | Robert Vigouroux |
Première adjointe au maire de Marseille | |
– (5 ans, 11 mois et 21 jours) |
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Maire | Gaston Defferre |
Prédécesseur | Jacques Rastoin |
Successeur | Jean-Victor Cordonnier |
Conseillère générale des Bouches-du-Rhône | |
– (11 ans, 5 mois et 21 jours) |
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Circonscription | canton de Marseille-Le Camas |
Prédécesseur | Yvon Guichard |
Successeur | Jean-François Mattei |
– (5 ans, 11 mois et 24 jours) |
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Circonscription | canton de Marseille-Saint-Mauront |
Prédécesseur | Francis Ripert |
Successeur | Jeanine Porte |
Biographie | |
Nom de naissance | Irma Theodora Rapuzzi |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cadolive (Bouches-du-RhĂ´ne, France) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Marseille 11e (Bouches-du-Rhône, France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | SFIO (1938-1965) PS (depuis 1965) |
Entourage | Sylvie Andrieux (filleule) |
Diplômé de | École normale d'institutrices d'Aix-en-Provence |
Profession | Institutrice |
RĂ©sidence | Marseille |
Biographie
Née d'une mère morte en couches et d'un mineur — d'origine lombarde — tué en 1914 durant la Première Guerre mondiale, alors qu'elle a 5 ans, elle est élevée par sa tante[4].
Engagement syndical et politique
Elle est d'abord conseillère départementale du Syndicat national des instituteurs (SNI) de 1936 à 1937. Elle adhère ensuite, peu avant la guerre, à la CGT et à la SFIO ; elle considère l'engagement politique comme « un témoignage en faveur de ce en quoi on croit »[5].
Durant la Seconde Guerre mondiale, elle entre en Résistance[6]. Elle est candidate lors des élections législatives de novembre 1946[7].
Elle sera longtemps une proche amie et un soutien de Gaston Defferre, et notamment son adjointe aux finances à partir de 1947 et sa première adjointe en 1971. Au début des années 1950, elle crée, avec lui, Antoine Andrieux et Charles-Émile Loo, la Société coopérative de manutention (SOCOMA)[8] - [9].
Après les élections municipales de 1983, elle est la doyenne du conseil municipal de Marseille et préside à ce titre sa séance inaugurale[10].
Elle ne se représente pas aux élections cantonales de 1985, ni aux élections sénatoriales de 1989 ; après 34 ans de mandats, elle est la femme ayant siégé le plus longtemps à la Haute Assemblée (de 1955 à 1989)[5].
Elle siège encore au conseil d'administration de la SOCOMA en [4].
Elle est la marraine de Sylvie Andrieux[11] et une « figure tutélaire » pour Jean-Claude Gaudin, qui lui téléphone régulièrement dans les années 2010[12] - [10].
Fonctions et mandats
- 1947-1989 : adjointe au maire de Marseille
- - : conseillère de la République puis sénatrice des Bouches-du-Rhône.
Distinctions
- Chevalière de la Légion d'honneur par décret du [13].
Références
- « Anciens sénateurs Vème République : RAPUZZI Irma », sur www.senat.fr (consulté le )
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- François Tonneau et Sylvain Pignol, « "Mademoiselle" Irma Rapuzzi s'en est allée à 108 ans », sur laprovence.com, (consulté le ).
- Sylvie Andrieux, « Bon anniversaire Irma ! », sylvieandrieux.wordpress.com.
- « Irma Rapuzzi », dossier « LES FEMMES ET LE POUVOIR », senat.fr.
- Jean-Noël Guérini, « Joyeux anniversaire Irma Rapuzzi », jn-guerini.fr.
- L'Espoir n°113, .
- Christophe Deroubaix, « Détournement de fonds publics: prison ferme et inéligibilité pour Sylvie Andrieux », humanite.fr.
- GĂ©rard Unger, Gaston Defferre, Fayard, 2011, 391 p.
- Benoît Gilles, « Quatre ou cinq choses que vous ignorez sûrement sur Jean-Claude Gaudin », marsactu.fr.
- Julien David, « SYLVIE ANDRIEUX, « UNE MILITANTE TRES ACTIVE » », marseille-plus.fr.
- Ariane Chemin et Gilles Rof, « A Marseille, l'ogre Gaudin », lemonde.fr.
- https://www.senat.fr/evenement/archives/D35/rapuzzi.html