Irene Muloni
Irene Nafuna Muloni, née le dans l'actuel district de Bulambuli, est une femme d'affaires, femme politique (députée et ministre) et ingénieure ougandaise.
Membre du parlement d'Ouganda |
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Université Makerere Capella University (en) |
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Biographie
Elle naît le 18 novembre 1960, dans ce qui est devenu le district de Bulambuli, à l'Est de l'Ouganda[1]. Elle fréquente l'école primaire pour filles de Budadiri avant d'entrer au lycée de Gayaza. En 1982, elle prolonge ses études à l'Université Makerere, la plus ancienne université d'Afrique de l'Est, pour étudier l'ingénierie. En 1986, elle obtient un Bachelor of Science en ingineerie électrique (BSc.E.Eng). Plus tard, elle obtient aussi une maîtrise en administration des affaires (MBA) à l'Université Capella de Minneapolis, dans le Minnesota aux États-Unis. Elle est également spécialiste certifiée des partenariats public-privé[1].
De 2002 à 2011, après un parcours d'ingénieure et de responsable de service, elle devient directrice générale de l'Uganda Electricity Distribution Company Limited (UEDCL), une société parapublique ougandaise, responsable de la distribution de l'énergie électrique aux clients commerciaux et aux particuliers dans tout le pays[2].
En 2011, elle entre en politique. Elle est élue députée du district de Bulambuli, représentante des femmes, de 2011 à 2016, date à laquelle elle perd son siège au profit de la candidate indépendante Sarah Wekomba[3]. Elle récupère ce siège après les élections générales de 2021[4]. Le 27 mai 2011, elle devient aussi ministre de l'énergie et des minéraux au sein du cabinet ougandais, jusqu'en décembre 2019, conservant ce poste dans une nouvelle équipe gouvernementale constituée après les élections nationales de 2016, puis le perdant en décembre 2019. Ce ministère est important dans les prises de décision sur des investissements lourds, notamment d'entreprises étrangères[5]. Son départ du cabinet ministériel est analysé comme l'impact de différentes affaires et rumeurs de corruption dans le domaine dont elle a la charge, et le besoin de renouvellement[6].
Notes et références
- (en) Vicky Wandawa, « Muloni: From A Budadiri Village Girl to A Minister », New Vision, Kampala,‎ (lire en ligne)
- (en) Frank Serwaniko, « Uganda: Moloni Appointed UEDCL's New Boss », New Vision,‎ (lire en ligne)
- (en) Denis Olaka, « Minister Muloni Loses Bulambuli Seat », Uganda Radio Network, Kampala,‎ (lire en ligne)
- (en) Fred Wambede et Joseph Omollo, « Muloni back to lead Bulambuli, NRM party wins big in Tororo », Daily Monitor,‎ (lire en ligne)
- « Ouganda : Total obtient un permis d'exploitation », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
- (en) « Why Museveni fired 7 ministers », Daily Monitor,‎ (lire en ligne)